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Dit que je te manque , dit moi que tu pense a moi , dit moi que sans moi tu n'est rien , dit moi que t'aimerais me voir , dit moi que tu m'a aimée , dit moi que t'aimerais entendre ma voie , dit moi que tu me trouve jolie , dit moi que je suis la meilleure a tes yeux , [...] dit moi simplement que tu m'aime
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Violetta, mon amie,
Mon amie si jolie,
Violetta, je t'en prie,
N'aie pas peur de la vie.
Il faut perdre la tête
Et songe que l'amour
Est comme ces violettes,
Il se fane un beau jour...
REFRAIN
L'amour est un bouquet de violettes.
L'amour est plus doux que ces fleurettes.
Quand le bonheur en passant vous fait signe et s'arrête.
Il faut lui prendre la main
sans attendre à demain.
L'amour est un bouquet de violettes.
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Elle a des yeux tourbillon
Comme perdus dans le temps
Des pensées ou des démons
Cache-t-elle donc des tourments ?Elle a un cœur amoureux
Réchauffant bien ses instants
L’intensité d’être à deux
Quel est ce regard souffrant ?Son visage est pâlichon
Telle la neige du temps
Elle frissonne à l’horizon
Et enterre ses tourments…Elle a des yeux tourbillon
Égarés loin de son âme
Elle subit là sans raison
Pourquoi vit elle des drames…Valérie S.
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Nous étions, elle et moi, dans cet avril charmant
Victor Hugo.
De l'amour qui commence en éblouissement.
Ô souvenirs ! ô temps ! heures évanouies !
Nous allions, le coeur plein d'extases inouïes,
Ensemble dans les bois, et la main dans la main.
Pour prendre le sentier nous quittions le chemin,
Nous quittions le sentier pour marcher dans les herbes.
Le ciel resplendissait dans ses regards superbes ;
Elle disait : Je t'aime ! et je me sentais dieu.
Parfois, près d'une source, on s'asseyait un peu.
Que de fois j'ai montré sa gorge aux branches d'arbre !
Rougissante et pareille aux naïades de marbre,
Tu baignais tes pieds nus et blancs comme le lait.
Puis nous nous en allions rêveurs. Il me semblait,
En regardant autour de nous les pâquerettes,
Les boutons-d'or joyeux, les pervenches secrètes
Et les frais liserons d'une eau pure arrosés,
Que ces petites fleurs étaient tous les baisers
Tombés dans le trajet de ma bouche à ta bouche
Pendant que nous marchions ; et la grotte farouche
Et la ronce sauvage et le roc chauve et noir,
Envieux, murmuraient : Que va dire ce soir
Diane aux chastes yeux, la déesse étoilée,
En voyant toute l'herbe au fond du bois foulée ?
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J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Charles Baudelaire.
Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans,
De vers, de billets doux, de procès, de romances,
Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances,
Cache moins de secrets que mon triste cerveau.
C'est une pyramide, un immense caveau,
Qui contient plus de morts que la fosse commune.
- Je suis un cimetière abhorré de la lune,
Où comme des remords se traînent de longs vers
Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers.
Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées,
Où gît tout un fouillis de modes surannées,
Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher,
Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché.
Rien n'égale en longueur les boiteuses journées,
Quand sous les lourds flocons des neigeuses années
L'ennui, fruit de la morne incuriosité,
Prend les proportions de l'immortalité.
- Désormais tu n'es plus, ô matière vivante !
Qu'un granit entouré d'une vague épouvante,
Assoupi dans le fond d'un Saharah brumeux ;
Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux,
Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche
Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche.
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Comme un exilé du vieux thème,
Germain Nouveau.
J'ai descendu ton escalier ;
Mais ce qu'a lié l'Amour même,
Le temps ne peut le délier.
Chaque soir quand ton corps se couche
Dans ton lit qui n'est plus à moi,
Tes lèvres sont loin de ma bouche ;
Cependant, je dors près de Toi.
Quand je sors de la vie humaine,
J'ai l'air d'être en réalité
Un monsieur seul qui se promène ;
Pourtant je marche à ton côté.
Ma vie à la tienne est tressée
Comme on tresse des fils soyeux,
Et je pense avec ta pensée,
Et je regarde avec tes yeux.
Quand je dis ou fais quelque chose,
Je te consulte, tout le temps ;
Car je sais, du moins, je suppose,
Que tu me vois, que tu m'entends.
Moi-même je vois tes yeux vastes,
J'entends ta lèvre au rire fin.
Et c'est parfois dans mes nuits chastes
Des conversations sans fin.
C'est une illusion sans doute,
Tout cela n'a jamais été ;
C'est cependant, Mignonne, écoute,
C'est cependant la vérité.
Du temps où nous étions ensemble,
N'ayant rien à nous refuser,
Docile à mon désir qui tremble,
Ne m'as-tu pas, dans un baiser,
Ne m'as-tu pas donné ton âme ?
Or le baiser s'est envolé,
Mais l'âme est toujours là, Madame ;
Soyez certaine que je l'ai.
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Si tu m'appartenais (faisons ce rêve étrange !),
René-François Sully Prudhomme.
Je voudrais avant toi m'éveiller le matin
Pour m'accouder longtemps près de ton sommeil d'ange,
Égal et murmurant comme un ruisseau lointain.
J'irais à pas discrets cueillir de l'églantine,
Et, patient, rempli d'un silence joyeux,
J'entr'ouvrirais tes mains, qui gardent ta poitrine,
Pour y glisser mes fleurs en te baisant les yeux.
Et tes yeux étonnés reconnaîtraient la terre
Dans les choses où Dieu mit le plus de douceur,
Puis tourneraient vers moi leur naissante lumière,
Tout pleins de mon offrande et tout pleins de ton cœur.
Oh ! Comprends ce qu'il souffre et sens bien comme il aime,
Celui qui poserait, au lever du soleil,
Un bouquet, invisible encor, sur ton sein même,
Pour placer ton bonheur plus près de ton réveil !
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De douceur, de bonheur...
Là où se trouve l'amitié Il y a des mots de tendresse...
Elle est source d'énergie
Comme l'eau qui coule d'un ruisseau
Elle peut franchir de grandes distances
Et transformer comme par magie une tristesse en joie
Rire, pleurer s'exprimer, se laisser aller quand l'amitié vient
Gardes-la dans ton cœur......
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Je rêve Je rêve de voler comme un oiseau
Et être noir comme un corbeau
Je rêve de voler dans le ciel
Avec mes petites ailes
Je rêve de rester enfant
Et ne jamais devenir grand
Je ne veux pas grandir
Mais je veux rétrécir
Je rêve de voyager tout le temps
Et de ne pas voir passer le temps
Mais les rêves restent des rêves
Et ne se réalisent jamais.
DIANA BERKOUTOV
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Les mois de l’année
Janvier pour dire à l’année « bonjour »
Février pour dire à la neige « il faut fondre »
Mars pour dire à l’oiseau migrateur « reviens »
Avril pour dire à la fleur « ouvre-toi »
Mai pour dire « ouvriers nos amis »
Juin pour dire à la mer « emporte-nous très loin »
Juillet pour dire au soleil « c’est ta saison »
Août pour dire « l’homme est heureux d’être homme »
Septembre pour dire au blé « change-toi en or »
Octobre pour dire « camarades la liberté »
Novembre pour dire aux arbres « déshabillez-vous »
Décembre pour dire à l’année « adieu, bonne chance. »
Et douze mois de plus par an, mon fils,
Pour te dire que je t’aime.
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