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Mon amour, ma rose
Que ce soit le jour ou la nuit
Que ce soit la chaleur ou la pluie
Je t’offre mon poème et ma prose
Uniquement, à toi ma rose
Ma chère rose de toutes les roses
Dans mon cœur tu te poses
Ta vie c’est mon nid
Ca suffit que tu souries,
Que ce soit le jour ou la nuit
Que ce soit la chaleur ou la pluie
Tu es la rose de mon jardin
Je t’arrose avec mes mains
Je te mets dans mon cœur
Je te couronne de toutes les fleurs
Tu es ma prose et ma rose
Au creux de mon cœur tu te poses;
Que ce soit le jour ou la nuit
Que ce soit la chaleur ou la pluie
Tu es ma rose qui éclos
Dans mes veines et mon sang
Tu es princesse de toutes les roses
Tu es ma vie et ma raison
Tu t’envoles et tu te poses
Comme le papillon qui se repose
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Balade pour un cow-boy solitaire
Nombre d'heures ont passé depuis que je suis né
Je n'ai jamais vécu que pour y arriver
Arriver à toucher ce qui fuit devant moi
Ce brin de paradis qui égare mes pas
J'ai laissé dans mon dos maintes filles d'un jour
Échappant sans détour aux chaînes de l'amour
Je n'ai pas de patrie, je n'ai pas de maison
Je poursuis mon chemin, à travers les saisons
Je survis dans l'espoir de pouvoir un matin
Soudain m'apercevoir qu'après tout, j'ai atteint
Ce bout de paradis qui toujours me fuyait
Source de tant de pleurs par mes mains essuyés
Pouvoir ouvrir les yeux sur mes rêves d'enfant
Sentir dans mes cheveux, la liberté, le vent
Sans même savoir pourquoi j'ai fait ce chemin
Et sans me retourner, Le poursuivre à demain.
Et ainsi, voyager, dans mes rêves, à jamais.
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LES SOUVENIRS
Il est des mots et des images qui restent gravées à jamais
Comme un album de souvenir, dans ma mémoire ils sont stockés.
Certains évoques des moments tendres,
D’autres moins doux se font entendre.
Mais même dans les moments tristesse
Ce ne sont plus des mots qui blessent
Ils ont perdu leur fils tranchants
Ils ne font plus souffrir autant
Sans doute ai-je assimilé
Toutes ces choses qui font pleurer
Et dans le livre de ma vie
Que je feuillette quand vient la nuit
Je me surprends à constater
Les moments sombres sont fanés
Ils déambulent dans mes pensées
Noyés dans un brouillard épais.
Alors que les moments bonheur
Eux, ont su garder leur splendeur
Je peux sentir encore la joie
Que j’éprouvais ces moments là
Alors que les douleurs vilaines
Passent par là et puis s’éteignent.
C’est un peu comme les nuages
Qui passent sans qu’il y ait l’orage.
Ils restent des pages vierges à mon livre
Où j’y mettrais les moments à vivre
Et je sais parce que j’ai appris
Au fil des jours et de ma vie
Que les épreuves qui m’attendent
Viendront aux pages se suspendrent
Et que mes heures de bonheur
Y mettrons leur touche de couleur.
Bien plus tard quand je serai vieille
Ce livre sera ma merveille
Je pourrai venir y relire
Les pleurs de ma vie, et les rires
Avec un air mélancolie,
Je penserai à ses soucis
Mais avec une grande sagesse
Je savourerai ma vieillesse.
Oh oui les peines font grandir
Et font parties des souvenirs
Parce que la vie est ainsi faite
De belle victoires et défaites.
Gourmande
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Liberté
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom
Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom
Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom
Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer Liberté.
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Ho hé, hisse et ho !
Quelle belle vie que celle d’un mousse
Quand on est l’fils de Barbe-rousse !
Dans le petit foc, je m’la coule douce,
Rien à craindre, personne ne m’pousse.
J’adore border la brigantine,
Courser le chat dans la cuisine,
Faire du trapèze sur la grande vergue,
Danser la gigue avec l’vieux bègue.
Toujours l'premier dans la hune
J’hume les embruns, siffle la lune,
J’arrache les plumes du goéland,
Echoué sur l’gaillard d’avant.
Et quel bonheur quand vers midi,
Surgit la proue d’un ennemi.
Je donne l’alerte, sonne le branle-bas,
Puis file en cale, traquer les rats.
Tandis qu’au loin, on s’tue et pille,
Je joue aux billes, parfois aux quilles
Et guette au chaud l'moment divin,
Où ‘Pa ramène un gros butin.
Sur l’pont de l’aube au soleil couchant,
La vie d’pirate n’est qu’un jeu d’enfant.
Quelle belle vie que celle d’un mousse
Quand on est l’fils de Barberousse !
Elsa
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La châtelaine est de retour
Tout là-haut sur la grande tour,
Vêtue d'habits couleur de brume
Elle conte au ciel son infortune.
Dans un coupé fait de nuages,
Elle traverse le paysage :
Silhouette blanche et rayon bleu
S'enroulant dans ses longs cheveux.
La revoilà sur son domaine
Où elle revient en souveraine,
Le front orné d'un diadème
Sous les étoiles elle se promène.
Ombre diaphane qui lentement
Glisse et s'installe dans le vent,
Elle est venue une fois encore
Dans ces lieux au triste décor.
Que cherche-t-elle dans ce silence,
La longue et belle dame blanche ?
Cherche-t-elle ses amours passés
Dans ce vieux château délabré ?
Le vieux château est à la peine,
Ne reste plus qu'un noir donjon
Et s'en repart la châtelaine :
Ce n'était rien qu'une illusion.
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C’est du cinéma
Effets spéciaux, fausses cascades
Le cinéma c’est du bidon
Rixes,bagarres et empoignades
Le spectateur est le dindon
Le grand écran c’est la magie
Scènes d’amour et volupté
Beaux sentiments et nostalgie
Pour les amants la liberté
Sur le plateau la mise en scène
Sous le regard du producteur
Qui joue le rôle de mécène
De grand patron, de dictateur
Les comédiens sont des vedettes
Fausses ingénues et vrais méchants
Des assassins et des soubrettes
Que de caprices, de penchants
Metteur en scène qui déprime
Les travellings ont déraillé
Un vieil acteur veut une prime
Refusant d’être débraillé
La scripte tortille des fesses
Un assistant lui fait la cour
Le chef cadreur fait des prouesses
En filmant la scène d’amour
Papier, carton, polystyrène
Pour les décors en trompe-l’œil
Sur le plateau c’est une arène
Pour figurants gonflés d’orgueil
Écrit par Ironimots
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LA DANSEUSE
Son corps souple évolue dans l'espace magique
Notes noires et blanches au son de la musique
Telle liane élastique irradie sa plastique
Harmonies légères volent dans ses voiles
Dans la douce atmosphère des lumières irréelles
Elles se lance sur la scène la jolie hirondelle
S'envole dans les ors comme divine étoile
Dans les ors du décor emportant en accords
Rythmes des cymbales et autres mélopées
Immense symphonie magistrale envolée
De ces blancs corps à corps lancés comme ténors
A l'assaut des accords des partitions géniales
Qui magistralement d'un geste orchestré
Fusent de toute part dans la salle envoutée
Qui n'a d'yeux que pour elle la danseuse royale
Tout le théâtre dort s'éteignent les lumières
Mais dans un coin de scène s'éveille
le mystère Un pied dans un soulier de satin enroulé
Surgit alors de l'ombre pas chassés coups frappés
Et la danseuse sort du magique décor
Qui l'enfermait encor sous les lumières d'or
Elle n'est plus que oiseau aux plumes de Phénix
Elle renait à nouveau hors de l'écrin d'Onyx
Machajol
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SI LA VIE EST UN SONGE
Si la vie est un songe
A quoi bon me tourmenter
Je puis m'enivrer sans remords
Et si j'en viens à tituber
Je m'endormirai sous le porche de ma demeure
A mon réveil un oiseau chante parmi les fleurs.
Je lui demande quel jour nous sommes.
Il me répond : au printemps, la saison où l'oiseau chante
Je me sens étrangement ému
Et prêt à m'épancher.
Mais je me reverse à boire
Et je chante tout le jour
Jusqu'à ce qu'apparaisse la lune du soir.
Et quand mes chants se taisent
Je n'ai plus conscience de ce qui m'entoure
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Je la vois Je la sens
Elle vit dans mes tourments
Elle vit au rythme de ma vie
Chaque seconde lui est acquis
Plus je vis plus elle grandit
J'ai mal au cœur
Dois-je la suivre du fond de mon malheur ?
Dois-je lui dire que malgré mon jeune âge
Je veux partir avec courage
Elle me chuchote au creux de mon oreille
Des paroles pleines de merveilles
Je sens que je ne vais pouvoir résisté
A son pouvoir enchanté
Je me laisse aller au fond de mon lit
Elle vient me chercher avec envie
Je n'ai plus qu'à me laisser faire
Car ce soir elle a gagné le bras de fer.
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