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    L' Enfant assis attend la pluie 


    La braise cachée de cendre est en vie
    Comme la fleur
    Éblouie
    Timidement sort de l'ortie
    L'horizon se déplie

    En ouvrant son toit
    Le ciel enfante un soleil qui tire
    La mémoire de l'oubli
    Et les yeux grands ouverts
    Délivrés de la nuit
    Je sais que quelque part
    Un enfant assis
    Attend la pluie

    L'enfant séché sur le sol d'Erythrée
    Les traits tirés
    Tire un trait
    Sur cette terre aride et ridée

     

    Dont il a hérité

    En refermant son toit
    Le ciel enterre un soleil qui meurt
    Mais la mémoire survit
    Et les yeux grands ouverts
    Prisonniers de la nuit
    Il me reste l'image
    De ce corps meurtri
    Qui pousse un cri

     
    Entend ce cri
    Entend ce cri
    Son lit de poussière a besoin de pluie
    Fleuve de pierre
    De ces yeux lunaires
    Ses larmes sèches n'ont pas de prix
    Tombe la pluie

     

    Daniel Balavoine 

     

     

     

     

     
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    Au bout des nuages
    On voit passer des géants
    Qui font le voyage
    Avec les oiseaux blancs
    Alors le mirage
    Se glisse en nous doucement
    C´est comme un bagage
    Où rien n´est mis dedans


    {Refrain}
    Cours, vis ta vie, apprends tout
    Et brûle tout ton temps
    Cours, ne te cherche pas des cheveux blancs
    Cours, les moments d´illusion sont bien trop courts
    Bien vieillir, c´est devenir grand

     

    Et après l´orage
    Quand tout devient transparent
    On voit les sillages
    Creusés par les géants
    Et sur nos visages
    S´endort la marque du temps
    Vieillir, c´est plus sage
    Grandir, c´est important

     

    D.Balavoine

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    Hommage à George Sand !

    Je suis très émue de vous dire que j’ai bien compris l’autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser.

    Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit là une preuve que je puisse être aimée par vous.

    Je suis prête à vous montrer mon affection toute désintéressée et sans cal- cul, et si vous voulez me voir aussi vous dévoiler sans artifice mon âme toute nue, venez me faire une visite.

    Nous causerons en amis, franchement.

    Je vous prouverai que je suis la femme sincère, capable de vous offrir l’affection la plus profonde comme la plus étroite amitié, en un mot la meilleure preuve que vous puissiez rêver, puisque votre âme est libre.

    Pensez que la solitude où j’habite est bien longue, bien dure et souvent difficile.

    Ainsi en y songeant j’ai l’âme grosse.

    Accourez donc vite et venez me la faire oublier par l’amour où je veux me mettre

    NB : Relisez-la en sautant les lignes paires GEORGE SAND (1835)

     

     

    Lettre envoyée par Aurore Dupin (romancière française du XIXe siècle), dite George SAND (son nom de plume) à Alfred de MUSSET (écrivain français). Cette lettre est authentique. A vous de découvrir l’érotisme caché.

     

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