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Par hellonana le 13 Janvier 2016 à 15:32
Prenez le temps de respirer
Et de savourer chaque instant,
Prenez surtout le temps d'aimer
Et gardez votre âme d'enfant.
Regardez les fleurs s'épanouir
Et le vent caresser les blés,
Il vous faut chaque jour vous réjouir,
D'être juste là, d'exister.
La vie recèle bien des trésors,
Encore faut-il ouvrir les yeux
pour découvrir bien plus encore
Afin d'être et de rendre heureux.
Un jour ou l'autre, chacun de nous
Connaît la peine et la tristesse,
Ne baissez pas les bras surtout,
Ne cédez pas à la faiblesse.
La route est parfois sinueuse,
Sachez prendre les raccourcis,
Cette route, qu'elle soit claire ou brumeuse
N'est que le chemin de la vie...
"Aubrylia"
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Par hellonana le 29 Décembre 2015 à 15:36
Quand l’automne en saison revient,
La forêt met da robe rousse
Et les glands tombent sur la mousse
Où dansent en rond les lapins
Les souris font de grands festins
Pendant que les champignons poussent
Ha !que la vie est douce, douce
Quand automne en saison revient
Samivel
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Par hellonana le 29 Décembre 2015 à 15:31
La maison du poète
Dans la maison du poète, Les oiseaux jamais ne s'ennuient
Car il n'y a ni cage, ni piège, ni lit de plume
Et les fenêtres sont toujours ouvertes,
La nuit comme le jour, l'hiver comme l'été.
Dans les chambres sont dressés de beaux arbres de lumière
Pour que les oiseaux se posent et racontent leurs voyages
Dans leur langage d'oiseau.
Et le poète fatigué, couché sur son vieux lit de paille,
écoute les oiseaux chanteurs tisser
pour lui tendrement la dentelle de ses poèmes.
J.Joubert
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Par hellonana le 29 Décembre 2015 à 15:26
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Avec l'encre couleur du temps...
J'écris avec l'encre noire, les chagrins de tous les jours
Et leur trame sans histoire, et leur éternel retour...
J'écris le deuil des saisons et le mal de la raison
et le jour près de s'éteindre.
J'écris avec l'encre verte un jardin que je connais.
J'écris les feuilles et l'herbe que le printemps remuait...
J'écris la lumière douce des chemins de mon pays...
Avec l'encre violette, j'écris les soirs de bruyères
Sur les terres désolées et j'écris les âmes fières
De n'être pas consolées.
J'écris avec l'encre rouge tous les feux qui m'ont brûlée
Et tous les rubis qui bougent dans le fond des cheminées,
Et le soleil qui se couche sur les plus longues journées,
Et toutes les roses qui sur la mer s'en sont allées...
Germaine Beaumont
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Par hellonana le 29 Décembre 2015 à 15:21
Les arbres se dénudent, doucement avec grâce
Une à une les feuilles glissent vers le sol
Elles forment un tapis doux et colorées
Que le soleil embéli de ces rayons tiède
Toutes ces couleurs et ces formes rassemblés en un bouquet
Seront du plus bel effet dans un modeste vase
A l'intérieur de ma chaude demeure
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Par hellonana le 29 Décembre 2015 à 15:13
L’automne
On voit tout le temps, en automne,
Quelque chose qui vous étonne,
C’est une branche, tout à coup,
Qui s’effeuille dans votre cou.
C’est un petit arbre tout rouge,
Un, d’une autre couleur encor.
Et puis, partout, ces feuilles d’or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.
Clic pour vérifier
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Par hellonana le 29 Décembre 2015 à 15:09
Silence d'automne
C'est le silence de l'automne
Où vibre un soleil, monotone
Dans la profondeur des cieux blancs...
Voici qu'à l'approche du givre
Les grands bois s'arrêtent de vivre
Et retiennent leurs cœurs tremblants.
Vois, le ciel vibre, monotone ;
C'est le silence de l'automne.
O forêt ! qu'ils sont loin les oiseaux d'autrefois
Et les murmures d'or des guêpes dans les bois !
Adieu, la vie immense et folle qui bourdonne !
Entends, dans cette paix qui comme toi frissonne,
Combien s'est ralenti le cœur fougueux des bois
Et comme il bat, à coups dolents et monotones
Dans le silence de l'automne !
Fernand Gregh
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Par hellonana le 29 Décembre 2015 à 15:03
Soupir
Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur,
Un automne jonché de taches de rousseur,
Et vers le ciel errant de ton œil angélique
Monte, comme dans un jardin mélancolique,
Fidèle, un blanc jet d'eau soupire vers l'Azur !
- Vers l'Azur attendri d'Octobre pâle et pur
Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie
Et laisse, sur l'eau morte où la fauve agonie
Des feuilles erre au vent et creuse un froid sillon,
Se traîner le soleil jaune d'un long rayon.
Stéphane Mallarmé
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