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    défis avec fond imposé

    Prenez le temps de respirer

    Et de savourer chaque instant, 

    Prenez surtout le temps d'aimer

    Et gardez votre âme d'enfant.

     

    Regardez les fleurs s'épanouir

    Et le vent caresser les blés,

    Il vous faut chaque jour vous réjouir,

    D'être juste là, d'exister.

     

    La vie recèle bien des trésors,

    Encore faut-il ouvrir les yeux

    pour découvrir bien plus encore

    Afin d'être et de rendre heureux.

     

    Un jour ou l'autre, chacun de nous

    Connaît la peine et la tristesse,

    Ne baissez pas les bras surtout,

    Ne cédez pas à la faiblesse.

     

    La route est parfois sinueuse,

    Sachez prendre les raccourcis,

    Cette route, qu'elle soit claire ou brumeuse

    N'est que le chemin de la vie...

     

    "Aubrylia"

     

     

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    Il pleut Des feuilles jaunes

    Il pleut Des feuilles rouges

    L’été va s’endormir

    Et l’hiver va venir

    Sur la pointe des souliers gelés

     

     

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    Quand l’automne en saison revient,

    La forêt met da robe rousse

    Et les glands tombent sur la mousse

    Où dansent en rond les lapins

    Les souris font de grands festins

    Pendant que les champignons poussent

    Ha !que la vie est douce, douce

    Quand automne en saison revient

     

    Samivel

     

     

     

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    La maison du poète

    Dans la maison du poète, Les oiseaux jamais ne s'ennuient

    Car il n'y a ni cage, ni piège, ni lit de plume

    Et les fenêtres sont toujours ouvertes,

    La nuit comme le jour, l'hiver comme l'été.

    Dans les chambres sont dressés de beaux arbres de lumière

    Pour que les oiseaux se posent et racontent leurs voyages

    Dans leur langage d'oiseau.

    Et le poète fatigué, couché sur son vieux lit de paille,

    écoute les oiseaux chanteurs tisser

    pour lui tendrement la dentelle de ses poèmes.

     

    J.Joubert

     

     

     

     

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    Avec l'encre couleur du temps...

    J'écris avec l'encre noire, les chagrins de tous les jours

    Et leur trame sans histoire, et leur éternel retour...

    J'écris le deuil des saisons et le mal de la raison

    et le jour près de s'éteindre.

     

     

    J'écris avec l'encre verte un jardin que je connais.

    J'écris les feuilles et l'herbe que le printemps remuait...

    J'écris la lumière douce des chemins de mon pays...

    Avec l'encre violette, j'écris les soirs de bruyères

    Sur les terres désolées et j'écris les âmes fières

    De n'être pas consolées.

     

     

    J'écris avec l'encre rouge tous les feux qui m'ont brûlée

    Et tous les rubis qui bougent dans le fond des cheminées,

    Et le soleil qui se couche sur les plus longues journées,

    Et toutes les roses qui sur la mer s'en sont allées...

     

    Germaine Beaumont

     

     

     

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    Les arbres se dénudent, doucement avec grâce 

    Une à une les feuilles glissent vers le sol

    Elles forment un tapis doux et colorées

    Que le soleil embéli de ces rayons tiède

    Toutes ces couleurs et ces formes rassemblés en un bouquet

    Seront du plus bel effet dans un modeste vase

    A l'intérieur de ma chaude demeure

     

     

     

     

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    Mère nature n’y tient plus….

    Elle en a rêvé pendant les longs mois d’été :

    Se dévêtir jusqu’à la nudité et offrir son corps

    Sans feuillage à la dureté de l’hiver de passage !

    L’automne vient l’exaucer,

    Mère nature peut enfin se colorer !

     

     

     

     

     

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     L’automne

    On voit tout le temps, en automne,

    Quelque chose qui vous étonne,

    C’est une branche, tout à coup,

    Qui s’effeuille dans votre cou.

    C’est un petit arbre tout rouge,

    Un, d’une autre couleur encor.

     

     

     Et puis, partout, ces feuilles d’or

    Qui tombent sans que rien ne bouge.

    Nous aimons bien cette saison,

    Mais la nuit si tôt va descendre !

    Retournons vite à la maison

    Rôtir nos marrons dans la cendre.

     

     

     

     

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    Silence d'automne

    C'est le silence de l'automne

    Où vibre un soleil, monotone

    Dans la profondeur des cieux blancs...

    Voici qu'à l'approche du givre

    Les grands bois s'arrêtent de vivre

    Et retiennent leurs cœurs tremblants.

     

     

    Vois, le ciel vibre, monotone ;

    C'est le silence de l'automne.

    O forêt ! qu'ils sont loin les oiseaux d'autrefois

    Et les murmures d'or des guêpes dans les bois !

    Adieu, la vie immense et folle qui bourdonne !

     

     

    Entends, dans cette paix qui comme toi frissonne,

    Combien s'est ralenti le cœur fougueux des bois

    Et comme il bat, à coups dolents et monotones

    Dans le silence de l'automne !

     

    Fernand Gregh

     

     

     

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    Soupir

    Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur,

    Un automne jonché de taches de rousseur,

    Et vers le ciel errant de ton œil angélique

    Monte, comme dans un jardin mélancolique,

    Fidèle, un blanc jet d'eau soupire vers l'Azur !

    - Vers l'Azur attendri d'Octobre pâle et pur

    Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie

    Et laisse, sur l'eau morte où la fauve agonie

    Des feuilles erre au vent et creuse un froid sillon,

    Se traîner le soleil jaune d'un long rayon.

     

    Stéphane Mallarmé

     

     

     

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