• défis Cigognes du groupe "amis qui aiment pic mix "

    Quand la blanche cigogne, à travers le ciel bleu,

    Frappant à larges coups d'air de sa puissante aile,

    Le col tendu, ses pieds roses pendant sous elle,

    Vole vers les climats d'or, d'azur et de feu,

    Emportée à son rêve, et buvant dans l'éther

    L'ivresse des éclairs, elle perçoit à peine

    Le long déroulement de l'incessante plaine,

    Des fleuves, des forêts, des vallons, de la mer ;

    Les champs et les coteaux, sortant de l'horizon,

    Disparaissent soudain dans une fuite infime ;

    Et les grandes cités, comme au fond d'un abîme,

    N'existent qu'un instant et s'éloignent d'un bond ;

    Un jour lui fait franchir les bornes d'un pays ;

    Dans les vents quelle fend ou bien qu'elle devance,

    Infatigablement son fort désir la lance

    Vers les cieux aux soleils toujours épanouis.

    Mais soudain son regard prodigieux a vu

     Dans la fente d'un roc, sous un pied de fougère,

    Ramper le glissement furtif d'une vipère ;

    Son inflexible vol d'un coup s'est abattu.

    Quand sa chute s'arrête et remonte en essor,

    Elle emporte, dans l'air frissonnant, le reptile,

    Et, dans son bec couleur d'aurore, le mutile,

    Tandis qu'en noirs replis il se noue et se tord.

    Alors, songeant toujours aux éclatants soleils,

    Aux longues stations au bord des eaux sacrées,

    Ou sur les minarets aux coupoles dorées

    Où le soir lumineux ruisselle en flots vermeils,

    Joyeuse, elle reprend, à la calme hauteur

    D'où les terres sans fin redeviennent lointaines,

    Son vol splendide, dont l'ourlet noir de ses pennes

    Isole dans l'azur l'éclatante blancheur.

    Auguste Angellier.

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    Le Tableau de la nature

     

    Nature

    Belle nature qui aujourd'hui s'éveille.

    Et qui nous enchante de sa treille.

    Palette innombrable qui m'émerveille.

    D'aucun peintre n'avait ta pareille.

    Pour partager avec nous l'essentiel

    Printemps qui de sa lumière apporte le réveil

    L'été! et sa clarté qui vient du ciel.

    L'automne! danse des feuilles aux teintes pluriels.

    L'hiver! froid et neige , tu es en veille.

    Ton arrivée est une joie partielle

    Car toutes tes saisons sont démentielles

    Dame nature et ta ronde providentielle.

    Tu fais de moi une admiratrice inconditionnelle.

    Aux inconscients, te salir je déconseille .

    Car terre fragile ton équilibre je surveille.

    Marie.C

     

     

           

     

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      Le vol des échassiers

     

     

    La cigogne

    Soleil, tu enivres de tes rayons chauds

    Je suis enfin revenue te dire bonjour

    Après une longue migration, on refait un duo

    Pour fabriquer ensemble un joli nid d’amour

    Je ne suis pas une prédatrice, on me dit jolie et attachante

    Les humains me tuent inconsciemment avec leurs lignes électriques

    Qui serpentent dans les vallons, ballons, chemins et sentes

    Pour allumer les lampes scintillantes dans la nuit magique

    Certains racontent des histoires aux petits enfants

    Ils disent que les garçons naissent dans les choux

    Pour d’autres, la rose est pour les filles un supplément

    Moi, je livre simplement la commande aux époux

    On m’appelle jolie cigogne

    Je travaille âprement et sans vergogne

    Pour perpétuer la famille des échassiers

    Qui partiront en février avec les gelées

    Je claquette avec mes copines pour communiquer

    Mon son donne la préférence à mon mâle

    Qui vient me rejoindre à la Saint Valentin sans hésiter

    Mettre fin à la longue période hivernale

     

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     Diane

     

     

    Diane poésie par Mihai Eminescu

     

      Que fais tu où la lune verse

    Des rayons sur l'onde tremblante

    Là-bas où les oiseaux sans cesse

    Relancent leurs voix murmurantes?

    Entends-tu les feuilles par là

    Reprenant l'écho des baisers,

    Le tumulte des doux ébats

    A l'ombre lourde des forêts?

    Dans ce miroir toujours mouvant

    Veux-tu saisir l'étrange jeu,

    L'eau qui bouge éternellement

    Devant tes immobiles yeux?

    La sève du printemps inonde

    Les bois, ranimant chaque son,

    Mais ta pensée est vagabonde,

    Tout comme celle d'Endymion.

    Pourquoi veux-tu seul écouter

    Dans la source la symphonie?

    Entendre les feuilles sonner,

    T'endormir sur le vert tapis?

    Et que par la rare lumière,

    Dans les froids,

    les ombres molles

    Un fée surgisse altière,

    Aux beaux grands yeux, aux nues épaules?

    Ses blanches mains de neige pure

    Écartent les branches devant

    Un corps lancé, de belle allure,

    Un clair visage si charmant.

    Un arc d'or à l'épaule fière,

    Ainsi s-en va-t-elle à la chasse

    Marchant sur les feuilles à terre,

    Ne laisse qu'une faible trace.

     

     

     

     

     

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     Un Rayon de soleil

      

    UN RAYON DE SOLEIL

    A déposé du miel Sur mes yeux

    Qui se sont ouverts joyeux

    Ils ont dit à mon coeur

    Réjouit toi la vie est belle vois

    Allez lèves toi

    Pas à pas apprête toi

    A savourer ce bonheur rare

    De savoir que la vie bat là

    Fais le,après il sera trop tard

    Et que ce moment que tu vis

    Est précieux unique

    Oui goûte cette joie

    Que le soleil si fantastique

    Soit satisfait

    De t'avoir enveloppé

    Et réussi l'exploit de te communiquer

    Cette faculté d ' irradier

    De propager le bonheur

    Sois ce petit astre joyeux

    Qui sait faire des heureux

    Ce qu' on donne de soi

    Sans que Ce Soit convenu

    A encore plus de prix

    On en ressort épanoui

    Ce don de l'avoir transmis

    La vie c'est cela

    Chaque jour renouvelle ce constat

    Meilleur aujourd'hui Qu' hier

    Et moins que demain encore...

     S.COUDERT

     

     

     

     

     

     

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    Devant le destin, tout est vain!

    Les légumes

    Une blonde laitue, dans un jardin coquet, rêvait....

    Vint à passer... un navet

    Qui tendrement élu, par la verte laitue,

    Tenta de lui conter fleurette.

    "Vous n'y pensez pas dit-elle, passez votre chemin...

    Je ne suis pas votre destin!

    Escortez un canard, courez vers les juliennes, espérez un potage, cela est de votre âge.

    Ou alors sanctionnez quelque film mal fait!

    Mais ne restez pas là planté comme un poireau, à faire le beau!

     

    Permettez, dit le damoiseau, que je m'insurge...

    Car pour penser ainsi, il faut être courge 

    ou bien blette dont on mange le pied et on coupe la tête.

    Me préféreriez-vous un pauvre cornichon?

    Ou alors un oignon, qui pour parler d'amour vous ferait pleurer tout le jour?

    Ou bien un pissenlit, qui, dans le noir des nuits, souillerait votre lit?

    Auriez-vous ma belle un petit pois dans la cervelle?

    Vous qui n'avez pas un radis

    Je suis pour vous le beau parti!

    Ils furent cueillis ce clair matin, par la main de la jardinière.

    Dieu, que la vie est légère....

    Ils finirent, je crois, 

    Sur la table d'un roi!

     

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  • Le beaujolais nouveau !

     

    A LA GLOIRE DU BEAUJOLAIS NOUVEAU de

    R.MAUGER

     

    KAUFMAN

      Les fruits mûrs tomberont coupés d'un geste agile

    Dans les "jar-lots" de bois bien propres au terroir

    Les grains s’écraseront sous le choc du pressoir

    Et le sang jaillira dans les cuves d'argile

    Le jus fermentant dans l'ombre du tonneau

    Dans son déchaînement bouillonnera de rage

    Dansera, bondira, mènera grand tapage

    Forgeant dans ses clameurs, l'âme du vin nouveau !...

    Il a tous les reflets d'une naissa,te aurore

    Le discret velouté des trèfles incarnats

    Le rire du soleil l'irise de grenats

    Quand dans le verre il roule en un glouglou sonore.

    Il est toute allégresse, il est toute fraîcheur

    La pivoine, l'iris, et la rose mourante

    La pêche,l'abricot, la groseille odorante

    Se fondent pour créer sa typique saveur.

    Il se rit des flacons habillés de poussière

    Des sommeils prolongés dans la nuit d'un caveau

    C'est un vin jeune et franc, gardant, tel un joyau

    La sève des sarments et les sucs de la terre.

     

    @maryse31

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    Ne vous ai-je pas ouvert mon ventre pour répondre à vos besoins ?

    Si je disparaissais où pourriez vous planter vos arbres ?

    Si je retirais mes eaux que pourriez-vous boire ?

    Si je voilais toutes mes beautés, que pourriez-vous voir ?

    Quand vous suffoquer, je vous aère.

    Je me laisse me labourer et vous me goudronnez.

    Je me laisse vendanger et vous me nucléarisez !!!!

     

    La Planète notre mère !

     

     

    La planète est malade. 

    Son front bouillonne de fièvre

    Et laisse fondre sa calotte glacière.

    Elle convulse en tremblements de terre…

    Elle transpire en inondations

    Et vomit en tsunamis.

    Elle fait des éruptions violentes,

    Mais ces boutons à elle sont des volcans.

    Elle tousse et crache des eaux putrides,

    Sa respiration est chaotique,

    Elle s’essouffle en rafales et en tornades.

    Elle n’a que ses yeux pour pleurer,

    Et ses larmes coulent dans les tempêtes.

    La planète est malade,

    Elle a chopé un sacré virus : l’humanité.

     

     

     

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    Dans le jardin

     

     

    J’ai suivi tes pas dans le jardin

    Qu’embaume l’odeur exquise du jasmin,

    A travers les allées jusqu’à l’étang,

    Où l’ombre des arbres s’étend.

    Accueillante, elle invite au repos

    Bercé par le doux clapotis de l’eau.

    Dans le bassin, des cygnes élégants

    Glissent sur l’onde, indifférents

    Laissant dans leurs sillages

    Les remous de leur passage.

    Des grenouillent se prélassent

    Sur leurs nénuphars et coassent.

    Au bord de l’eau, les saules penchés

    Et toutes chevelures déliées

    Cherchent leur reflet.

    Là assise à tes côtés,

    Sous les branches du saule,

    Doucement, j’ai posé ma tête sur ton épaule.

      Fatinou

     

     

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    Dame Nature !

    Habillé du vert des jeunes pousses de printemps,

    Dame nature se maquille que très légèrement,

    Préférant très largement se costumer

    En robe des champs.

    Elle porte sur sa terre,

    Ce que les hommes lui ont semées,

    Se rafraichi de l'eau des torrents.

    Se n'est pas les vacances pour elle,

    Elle déborde de vies, de couleurs et  de chants.

    Belle dame nature, que je t'aime !

     

    Hellonana

     

     


     

     

     

     

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