-
Par hellonana le 28 Janvier 2016 à 16:25
UN JOUR PIEU
Il est bon ce jour dans mon cœur
Le ciel est d'or
Il est l'heure d'ouvrir les yeux
De les élever vers les cieux
Et de prier Dieu
Le remercier pour sa bonté
D'avoir créé tant de beautés
Il pose un regard
Rempli de générosité..
Et de tant d égards
Sur l'homme qu’Il a créé.
Autant d'amour est rareté
Il nous a doté du don d'aimer
Faire bon usage de ce trésor est sacré
Il nous incline avec spontanéité
A toujours espérer la paix pour l'humanité
Ce jour qui se lève si glorieux,
Sa beauté rend hommage à sa prodigalité.
Elle n'est que la preuve de sa réalité. .
votre commentaire -
Par hellonana le 28 Janvier 2016 à 15:11
Beau masque, qui es-tu ?
Sous l'or et le brocart de tes charmants atours
Dans tes fines dentelles et le mystère autour
Beau masque, où vas-tu ?
Dans Venise la belle se profilent des ombres
Bruissent les étoffes jusque dans la pénombre
De si jolies marquises ouvrent des éventails
Glissent des mains gantées sur les robes de faille
Près du Palais des Doges, portant tricorne noir
L'inquiétant chevalier s'avance dans le soir
Bijoux étincelants, secrètes Vénitiennes
Mêlent le bleu d'azur et la terre de Sienne
Et voici Arlequin qui cherche Colombine
Pose un Pierrot lunaire que des peintres dessinent
Les gondoles serpentent au long du Grand Canal
Sur le pont Rialto une silhouette pâle
Beau masque, rêves-tu ?
Le chant des violons rythme le menuet
S'envolent les accords vers les sombres nuées
Beau masque, pleures-tu ?
(auteur inconnu)
votre commentaire -
Par hellonana le 27 Janvier 2016 à 15:55
De paillettes tout étoilé,
Scintille, fourmille et babille
Le carnaval bariolé. Arlequin, nègre par son masque,
Serpent par ses mille couleurs,
Rosse d'une note fantasque
Cassandre son souffre-douleurs. Battant de l'aile avec sa manche
Comme un pingouin sur un écueil,
Le blanc pierrot, par une blanche,
Passe la tête et cligne l’œil. Le docteur bolonais rabâche
Avec la basse aux sons traînés,
Polichinelle, qui se fâche,
Se trouve une croche pour nez. Heurtant Trivelin, qui se mouche
Avec un trille extravagant,
A Colombine Scaramouche
Rend son éventail ou son gant. Sur une cadence se glisse
Un domino ne laissant voir
Qu'un malin regard en coulisse
Aux paupières de satin noir. Ah! fine barbe de dentelle,
Que fait voler un souffle pur,
Cet arpège m'a dit: C'est elle!
Malgré tes réseaux, j'en suis sûr. Et j'ai reconnu, rose et fraiche,
Sous l'affreux profil de carton,
Sa lèvre au fin duvet de pêche,
Et la mouche de son menton.
votre commentaire -
Par hellonana le 19 Janvier 2016 à 14:05
Le masque
Emile VerhaerenLa couronne formidable des rois
En s’appuyant de tout son poids
Sur ce masque de cire
Semblait broyer et mutiler
L’empire.Le pâle émail des yeux usés
S’était fendu en agonies
Minuscules, mais infinies,
Sous les sourcils décomposés.Le front avait été l’éclair,
Avant que les pâles années
N’eussent rivé les destinées,
Sur ce bloc mort de morne chair.Les crins encore étaient ardents,
Mais la colossale mâchoire,
Mi-ouverte, laissait la gloire
Tomber morte d’entre les dents.Depuis des temps qu’on ne sait pas,
La couronne, violemment cruelle,
De sa poussée indiscontinuelle
Ployait le chef toujours plus las.Les astuces, les perfidies
Louchaient en ses joyaux taillés,
Et les meurtres, les sangs, les incendies
Semblaient reluire entre ses ors caillés.Elle écrasait et abattait
Ce qui jadis était la gloire :
Ce front géant qui la portait
Et la dardait vers les victoires
Si bien qu’ainsi s’accomplissait, sans bruit,
L’œuvred’une force qui se détruit,
Obstinément, soi-même,
Et finit par se définir
Pour l’avenir
Dans un emblème.Couronne et tête étaient placées,
Couronne ardente et tête autoritaire,
En un logis de verre,
Au fond d’un hall, dans un musée.
votre commentaire -
-
Par hellonana le 27 Décembre 2015 à 19:12
Oh ! Si les fleurs avaient des yeux
Oh ! si les fleurs avaient des yeux, Ils seraient de mélancolie,
Oh, si les fleurs avaient des yeux, Que leurs larmes seraient jolies.
Et si les fleurs avaient des ailes, Elles seraient en pur velours,
Et si les fleurs avaient des ailes, Elles s'enfuiraient vers l'amour.
Mais si les fleurs avaient une âme En leurs calices ciselés,
Mais si les fleurs avaient une âme Leurs parfums seraient des baisers.
G. Buchillot
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique