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    Egypte Pays de toutes les créations ...   

    Tout ce qu'Egypte en pointe façonna

     

    Tout ce qu'Egypte en pointe façonna,

    Tout ce que Grèce à la corinthienne,

    A l'ionique, attique ou dorienne,

    Pour l'ornement des temples maçonna :

    Tout ce que l'art de Lysippe donna,

    La main d'Apelle ou la main phidienne,

    Soulait orner cette ville ancienne,

    Dont la grandeur le ciel même étonna :

    Tout ce qu'Athène eut onques de sagesse,

    Tout ce qu'Asie eut onques de richesse,

    Tout ce qu'Afrique eut onques de nouveau,

    S'est vu ici. O merveille profonde !

    Rome vivant fut l'ornement du monde,

    Et morte elle est du monde le tombeau.

     

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    Invocation à la momie

      Invocation à la Momie  

      Ces narines d’os et de peau par où commencent les ténèbres de l’absolu, et la peinture de ces lèvres que tu fermes comme un rideau

    Et cet or que te glisse en rêve la vie qui te dépouille d’os, et les fleurs de ce regard faux par où tu rejoins la lumière Momie, et ces mains de fuseaux pour te retourner les entrailles, ces mains où l’ombre épouvantable prend la figure d’un oiseau

    Tout cela dont s’orne la mort comme d’un rite aléatoire, ce papotage d’ombres, et l’or où nagent tes entrailles noires

    C’est par là que je te rejoins, par la route calcinée des veines, et ton or est comme ma peine le pire et le plus sûr témoin.

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    Salut à toi, Hâpy, issu de la terre
    venu pour faire vivre l’Egypte,
    Dont la nature est cachée, ténèbres en plein jour,
    pour qui chantent ses suivants ;
    Qui inonde les champs que Rê a créés
    pour faire vivre tous les animaux,
    Qui rassasie la montagne éloignée de l’eau
    - ce qui tombe du ciel est sa rosée ;
    Aimé de Geb, dispensateur de Népri,
    qui rend florissants les arts de Ptah !

     

     

    Maître des poissons, qui conduit au sud le gibier des marécages
    - il n’est pas d’oiseau qui descende aux temps chauds ;
    Qui a fait l’orge et produit le blé,
    approvisionnant les temples.
    Tarde-t-il que le nez se bouche,
    et que chacun est démuni ;
    Si l’on réduit les pains d’offrande des dieux, des millions d’hommes sont perdus !

     

     

    Parcimonieux, le pays entier souffre,
    grands et petits vagabondent ;
    Mais les hommes se rassemblent dès qu’il s’approche,
    lorsque Khnoum l’a formé.
    Se soulève-t-il que le pays est dans l’exultation,
    et que chacun est en joie ;
    Chaque denture entreprend de rire,
    et chaque dent est découverte !

     

     

    Qui apporte la nourriture, fertile en aliments,
    et a créé tous ses bienfaits ;
    Maître de l’autorité, au doux parfum,
    c’est la satisfaction lorsqu’il vient.
    Qui produit l’herbe pour les troupeaux,
    et donne des victimes à chaque dieu.
    Il est dans la Douat, ciel et terre sur ses étais,
    lui qui a pris possession des Deux Pays,
    Qui a empli les magasins, élargi les enclos,
    et donné des biens aux démunis.


     
    Qui fait pousser le bois et tout ce qu’on désire
    - on ne peut en manquer ;
    Qui produit les bateaux de sa vigueur
    - on ne peut en construire en pierre !
    Qui prend possession des collines par son flot,
    sans qu’on puisse l’apercevoir ;
    Qui oeuvre sans qu’on puisse le diriger,
    qui nourrit en secret ;
    On ne connaît pas son lieu d’origine,
    ni sa caverne, dans les écrits.

     

    Qui parcourt les hauteurs sans digue,
    qui vagabonde sans guide,
    C’est lui qu’accompagnent les groupes d’enfants,
    on le salue comme un roi !
    Dont la période est fixée, qui vient en son temps,
    emplissant Haute et Basse-Egypte.
    Chacun boit de son eau,
    lui qui donne au-delà de sa beauté.

     

    Celui qui était dans le besoin accède à la réjouissance,
    et chaque cœur se réjouit !
    Qui a porté Sobek et enfanté le flot,
    l’Ennéade qui est en lui est sacrée.
    Qui arrose les champs, irrigue la campagne,
    onguent pour le pays complet,
    Qui enrichit l’un et appauvrit l’autre,
    sans que personne lui en fasse procès ;
    Qui fait la satisfaction sans pouvoir être détourné,
    à qui l’on n’impose pas de frontière.

     

     

    Qui éclaire ceux qui sortent dans leurs ténèbres
    avec la graisse de ses troupeaux ;
    Tout ce qui est produit est sa vigueur,
    il n’est pas de région qui vive sans lui.
    Qui habille les gens du lin qu’il a créé,
    qui agit pour Hedjhotep avec son oeuvre,
    Qui agit pour Chesmou avec son huile,
    tandis que Ptah façonne avec ses rejets.
    [...]
    et tous les ouvriers produisent grâce à lui.
    Et tous les écrits en hiéroglyphes :
    son affaire est le papyrus.

     

     

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    Le soleil se couche sur Les dunes.

    Le souffle chaud du désert se pose sur la peau,

    comme un baume soyeux et voluptueux.

    Les paysages nous sont offert comme un présent,

     de couleurs d'ocre et de vert.

    Doucement, lentement, glissent les bateaux sur,

    Le Nil, fleuve nourricier.

    Au loin une pyramide pointe vers ce ciel si étoilé.

    Ho Égypte, terre des Dieux et des légendes,

    Pays lointain de mes rêves !

    Jamais je ne serais lassé de contempler tes merveilles.

     

    Je t'offre la beauté de cette Égypte à toi mon amie, qui partage cette passion avec moi !

      

     

     

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    Sur le jaune océan des sables sans rivage,
    O Nil, fils du soleil ! O Nil, père des eaux !
    Tu déploies lentement ta crinière sauvage
    A travers les palmiers ensanglantés d'oiseaux.

    Ton éternel cristal s'écoule avec emphase,
    Brisé d'un crocodile aux sursauts véhéments,
    La gazelle qui nage en ton clair firmament
    Broute les blancs lotus, où l'étoile s'embrase.

    Un transparent sorcier chaque année t'exorcise
    Et transmue tes saphirs en déluge de sang.
    Sur son trône de feu la pyramide assise
    Jette vers ta souffrance un rêve éblouissant.

    La nuit, lorsque la lune incarne ton délire,
    Nephtys, déesse sombre aux ailes d'épervier,
    Vient laver ses cheveux que les enfers pâlirent...
    O Dieux ! L’âme des morts pullule en tes viviers !

    Tes flots vertigineux s'échappent hors du nombre ;
    Tu nais aux monts sacrés où les lacs bouillonnants
    Déroulant leur spirale illimitée dans l'ombre,
    Vont rejoindre la flamme au cœur des continents.

    Les nefs qui transportaient les tendres pharaonnes
    Dans l'étincellement des bijoux et des cors,
    Sous la voile éclatée où les brises frissonnent,
    En tes reflets d'éther vivent-elles encor ?

     

     

    Immuable géant, tu vis avec dédain
    Les lourds guerriers d'Azur passer sur leurs cavales !
    Leurs casques foudroyés, tu les roulas soudain
    O vainqueur ! par le fier fracas de tes cymbales.

    Dans ton gouffre fatal sont venus s'engloutir
    Les purs vautours de Perse et les louves de Rome.
    Tes sycomores d'or ne cessent de gémir
    Sur la pâle Byzance aux brûlants hippodromes.

    Lorsque dans l'avenir le désert triomphant
    Sur les ruines de l'homme étendra sa colère,
    Quand Eve pleurera ses ultimes enfants
    Dont les cadavres noirs fondront dans les tonnerres ;

    Quand tout sera tombé, les cités et les dieux,
    Les usines d'acier, les églises d'albâtre,
    Quand des astres nouveaux terrifieront nos cieux
    Près d'un morne soleil aux longs sanglots rougeâtres,

    Empereur de la vie, tu couleras toujours
    A travers l' inconnu frisson des térébinthes,
    Parmi les monstres nés du mystère des jours
    Dont ta voix triomphale emportera les plaintes...

      

     

     

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    Des gens dansent main dans la main,
    Si heureux de pouvoir chanter
    Des paroles où le chagrin
    A laissé place à la gaieté.

    En les regardant de plus près,
    On voit qu'ils sont très différents,
    Hommes, femmes, noirs, jaunes, blancs,
    Juifs, musulmans et que jamais

    Ils ne se regardent méchamment.
    Bien au contraire, en dansant,
    Ils semblent tellement joyeux

    Que rien ne pourrait séparer
    Ces gens qui aiment chanter,
    Se tenir par la main, heureux.

     

     

     

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