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Diane poésie par Mihai Eminescu
Que fais tu où la lune verse
Des rayons sur l'onde tremblante
Là-bas où les oiseaux sans cesse
Relancent leurs voix murmurantes?
Entends-tu les feuilles par là
Reprenant l'écho des baisers,
Le tumulte des doux ébats
A l'ombre lourde des forêts?
Dans ce miroir toujours mouvant
Veux-tu saisir l'étrange jeu,
L'eau qui bouge éternellement
Devant tes immobiles yeux?
La sève du printemps inonde
Les bois, ranimant chaque son,
Mais ta pensée est vagabonde,
Tout comme celle d'Endymion.
Pourquoi veux-tu seul écouter
Dans la source la symphonie?
Entendre les feuilles sonner,
T'endormir sur le vert tapis?
Et que par la rare lumière,
Dans les froids,
les ombres molles
Un fée surgisse altière,
Aux beaux grands yeux, aux nues épaules?
Ses blanches mains de neige pure
Écartent les branches devant
Un corps lancé, de belle allure,
Un clair visage si charmant.
Un arc d'or à l'épaule fière,
Ainsi s-en va-t-elle à la chasse
Marchant sur les feuilles à terre,
Ne laisse qu'une faible trace.
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Oh! fleurs de cerisier
Eparpillez-vous en nuages
Si épais que de la vieillesse
Qui vient, paraît-il,
On ne reconnaisse pas le chemin.
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Blanche colombe, pose toi
Sur le rebord de mon toit
Toi qui apporte la paix
Avec ton brin d’olivier
Blanche colombe, tu es aimée
Tu étincelles par ta beauté
Tu es lumière de la clarté
Tu représentes la dignité
Blanche colombe tu es amour
Toi qui vole tout un jour
Amenant une cargaison de bonheur
Sur les foyers et dans les cœurs
Blanche colombe donne moi la recette
Pour que je fasse un peu de causette
A tous les pays qui sont ennemis
Pour que la paix règne aussi
Blanche colombe envole toi
Loin de tous, dans tes bois
Prépare ta nouvelle mission
Celle de tes belles passions
Toi qui franchis les frontières
En survolant toutes les barrières
Dis à tous que nous sommes des frères
Unissons nous sur cette terre
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Vendanges
Les choses qui chantent dans la tête
Alors que la mémoire est absente,
Écoutez, c’est notre sang qui chante…
O musique lointaine et discrète !
Écoutez ! c’est notre sang qui pleure
Alors que notre âme s’est enfuie,
D’une voix jusqu’alors inouïe
Et qui va se taire tout à l’heure.
Frère du sang de la vigne rose,
Frère du vin de la veine noire,
O vin, ô sang, c’est l’apothéose !
Chantez, pleurez ! Chassez la mémoire
Et chassez l’âme, et jusqu’aux ténèbres
Magnétisez nos pauvres vertèbres,
Paul Verlaine
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Mon amour éternel
Quand ma main Touche ta main
La confiance est là
Ta présence me va
Je me sens bien
J'ai besoin de rien
J'ai tout avec toi
L'amour et la joie
Amitié passé en amour
Et depuis ce jour
Je ne vois que par toi
Tu es ancré en moi
Je t'aime passionnément
Je t'aime éperdument
Tu es la femme de ma vie
Celle à la douceur embellit
Merci à toi ma belle
D'être mon amour éternel
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Aphrodite
Ô Déesse en nos bras si tendre et si petite,
Déesse au cœur de chair, plus faible encor que nous,
Aphrodite par qui toute Ève est Aphrodite
Et se fait adorer d'un homme à ses genoux,
Toi seule tu survis après le crépuscule
Des grands Olympiens submergés par la nuit.
Tout un monde a croulé sur le tombeau d'Hercule,
Ô Beauté ! Tu reviens du passé qui s'enfuit.
Telle que tu naquis dans la lumière hellène
Tu soulèves la mer, tu rougis l'églantier,
L'univers tournoyant s'enivre à ton haleine
Et le sein d'une enfant te recueille en entier.
Telle que tu naquis des sens de Praxitèle
Toute amante est divine, et je doute,à ses yeux,
Si le Ciel te fait femme ou la fait immortelle,
Si tu descends vers l'homme ou renais pour les Dieux.
Pierre Louys
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AU PÈRE-LACHAISE
Antoine BLONDIN, né en 1922
J'ai vu tout de suite que ce cimetière n'était pas comme les autres... Celui-ci appartient déjà à l'autre monde par sa porte en demi-lune, la pente douce de ses verts paradis, la rocaille tortueuse de ses mausolées. Avant d'y pénétrer, on devine qu'on ne fera jamais le tour, qu'on ne parviendra pas à épuiser le labyrinthe de ses allées, ni les prières et les promenades qu'elles suggèrent. Cette chapelle qu'il faut gagner par paliers, cet azur allégé au-delà des cheminées, ces peupliers fervents, comme des cyprès bien tempérés, c'est un coin céleste soudain dans une banlieue de faits divers et, dans la symphonie qu'on laisse derrière soi, c'est aussi un point d'orgue, de grandes orgues.
... Parti d'un bon pas, je ne tardai point à m'égarer... Je perdis le fil du système... pour m'enfoncer davantage au fond d'un taillis chaotique de chapelles dentelées, de temples arides, de tumulus cubistes, de pagodes biscornues, de blockhaus funéraires et d'édicules votifs où le fer forgé, le marbre, le granit, se chevauchaient à l'envi. Il s'en dégageait une majesté cosmique et brouillonne, comme si la création entière y fût empilée... et l'impression qu'en fouillant plus avant on retrouverait Adam et Eve.
... Ici c'était la vraie ville de morts, en marge de l'autre, avec ses palais et ses taudis, ses fastes superbes et ses humilités agressives.
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LE BONHEUR
Ca fait du bien
Si vous ne savez pas semer le bonheur apprenez vite
Ca vous fera du bien
Si vous ne savez pas sourire a la vie
Tournez vous vers demain
Quelqu'un vous tendra la main
Si la vie vous semble triste parfois
Pensez qu'il y a toujours
Un ou une amie
Qui vous rendra le sourire
Si le désespoir prend le dessus
Ayez confiance
Il faut apprendre que
Dans la vie il y a des embûches
Apprenez a lutter
< marysette <
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L'amitié...
Cette valeur propre à l'être humain et à son cœur,
Ne saurait-elle remplacer l'amour,
Même quand aussi forte et hardeuse,
Qu'elle en efface souffrance peur et haine.
Cette valeur je l'ai découverte,
Et la redécouvre chaque jour passée à tes côtés,
Rien ne saurait détonner ce lien tissé entre toi et moi,
Et j'y tiens bien plus que l'on ne peut l'imaginé.
Cette sincérité cette vérité ces regards,
Ainsi que ces silences ne seraient en dire plus,
Que tous ces sentiments qui fleurissent à ton égard,
Partenaires nous sommes, partenaires nous resterons....
Je t'aime tout simplement."
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UN RAYON DE SOLEIL
A déposé du miel Sur mes yeux
Qui se sont ouverts joyeux
Ils ont dit à mon coeur
Réjouit toi la vie est belle vois
Allez lèves toi
Pas à pas apprête toi
A savourer ce bonheur rare
De savoir que la vie bat là
Fais le,après il sera trop tard
Et que ce moment que tu vis
Est précieux unique
Oui goûte cette joie
Que le soleil si fantastique
Soit satisfait
De t'avoir enveloppé
Et réussi l'exploit de te communiquer
Cette faculté d ' irradier
De propager le bonheur
Sois ce petit astre joyeux
Qui sait faire des heureux
Ce qu' on donne de soi
Sans que Ce Soit convenu
A encore plus de prix
On en ressort épanoui
Ce don de l'avoir transmis
La vie c'est cela
Chaque jour renouvelle ce constat
Meilleur aujourd'hui Qu' hier
Et moins que demain encore...
S.COUDERT
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