-
Vu que tu es plus blanche que le lis,
Qui t’a rougi ta lèvre vermeillette
D’un si beau teint ?
Qui est-ce qui t’a mis
Sur ton beau sein cette couleur rougeoyante ?
Qui t’a noirci les arcs de tes sourcils ?
Qui t’a bruni tes beaux yeux, ma maîtresse ?
Ô grand beauté remplie de soucis,
Ô grand beauté pleine de grand liesse !
Ô douce, belle, honnête cruauté,
Qui doucement me contraint de te suivre,
Ô fière, ingrate, et fâcheuse beauté,
Avec toi je veux mourir et vivre.
Pierre de Ronsard, Second livre des Amours
votre commentaire -
-
-
Je te donne l'impression que je suis fort je te donne l'impression que je suis sécure que tout est ensoleillé en moi à l'intérieur comme à l'extérieur.
Que "confiance" est mon nom et que "calme" est mon surnom.
Que la mer est calme et que c'est moi le maître.
Que je n'ai besoin de personne et que je m'arrange tout seul...
Mais ne me crois pas, je t'en supplie, écoute ce que je ne dis pas...
Personne ne doit le savoir, mes faiblesses me font peur, j'ai peur que l'on découvre ce petit enfant enfermé en moi, qui a tellement soif d'amour et de tendresse et qui aurait le goût de pleurer.
Je te parle de tout sauf de mon coeur, sauf de ma blessure qui saigne.
Je t'en supplie, écoute mon coeur qui ne parle pas, mais qui aimerais tant pouvoir le dire pour me libérer.
Peut-être que par ton amour inconditionnel qui capte au-delà des apparences et des mots, j'apprendrai à aimer la personne que je suis!!!
(Auteur inconnu)
votre commentaire -
Quête
J’ai faim d’un moment d’attention m’ouvrant un horizon que je mendie sans fin.
J’ai faim de ce regard d’autrui m’offrant comme un crédit lorsque tout tourne à rien
J’ai faim J’ai faim et je m’emplis d’un rêve inaccompli.
Mon espoir est-il vain ?
J’ai faim Et ma faim ne s’apaise.
Et mon air très à l’aise ne me trahira point.
Esther Granek
2 commentaires -
Maintenant la vapeur est à l'ordre du jour.
Tout marche par son aide !
Est-ce un bien pour le monde ?
Pour bien choisir sur terre où toute chose abonde,
Faut-il donc se hâter, lorsqu'on en fait le tour.
On vole désormais sur la terre et sur l'onde ;
On fait sans y penser l'aller et le retour ;
On singe le soleil qui, lorsqu'il fait sa ronde,
Mesure en une nuit le céleste séjour.
Ce ne peut être un bien que dans ces temps de guerre,
Où sont anéantis ces hommes qui naguère
Marchaient contre la mort sans reproche et sans peur,
Si trompant l'ennemi par sa subtile ruse,
Refaisant des guerriers autant que l'on en use,
L'amour toutes les nuits marchait à la vapeur !
La vapeur de Jules Verne
votre commentaire -
-
<p
Tout ce qu'Egypte en pointe façonna
Tout ce qu'Egypte en pointe façonna,
Tout ce que Grèce à la corinthienne,
A l'ionique, attique ou dorienne,
Pour l'ornement des temples maçonna :
Tout ce que l'art de Lysippe donna,
La main d'Apelle ou la main phidienne,
Soulait orner cette ville ancienne,
Dont la grandeur le ciel même étonna :
Tout ce qu'Athène eut onques de sagesse,
Tout ce qu'Asie eut onques de richesse,
Tout ce qu'Afrique eut onques de nouveau,
S'est vu ici. O merveille profonde !
Rome vivant fut l'ornement du monde,
Et morte elle est du monde le tombeau.
>
votre commentaire -
Fleur de lys Belle et douce fleur de lys
De l’amour tu n’aperçois que l’esquisse
La féerie de ta pureté printanière
Illumine ton espace d’une beauté éphémère
Tu grises tes soupirants les laissant au supplice
De n avoir encore pu goûter à tes délices
Ton tendre cœur à tous vents ouvert
Diffuse ton envoûtant parfum, embaume l’atmosphère
Aussi, prends garde, de ne pas tomber sous l’emprise
Des prédateurs et de leur convoitise
Qui te volerai toute ta pureté
Et dans un élan, aussi ta liberté
Belle et douce fleur de lys
Profite du bonheur et ses prémisses
Mais protège bien ton cœur
Des trop volages butineurs
votre commentaire -
Au sommet d’une colline, au fin fond de l’Afrique
Il règne sur la plaine au pied d’un beau volcan
Le Kilimandjaro, montagne de son rang Bleue, belle et sacrée, audacieuse et magique
Cet animal Roi, Salomon de la Jungle
Cet animal sans Temple que l’oeil n’a jamais vu
Le Lion est le Sage que le Ciel a déchu
Comme l’Ange blond d’une peinture d’Ingres
Ah béni soit le Lion, animal de légende
Un Ulysse d’Odyssée qui l’arc bande
Pour regagner sa cour, son royaume défendre
O Lion sacré d’Afrique,
Le poète c’est toi !
Crinière mélancolique, souffle sacré du Roi !
Cultive ta légende éternelle et sauvage
Winston Perez, 2009
@maryse31
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires