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    La Rose De L'Amour

    Un léger vent,
    Caresse ma peau,
    Quelques gouttes d'eau,
    Ruissellent,
    Si douce soit-elle,
    Mon être aimant,
    Pose ses tendres mains,
    Qui assèchent cette belle rosée du matin.

    Il m'enveloppe d'un drap soyeux,
    M'adresse un baiser délicieux,
    Me cueille la plus jolie rose.
    Aucune fleur ne peut rivaliser,
    Même la plus belle des roses,
    De cette chaleur qu'il sait semer.

    Manu, qui comble mes pensées,
    A chaque levée,
    Me parfume de bonheur,
    Juste en piquant mon coeur.

    A chaque couchée,
    La rose peut bien se faner,
    Notre amour est là, installé,
    A tout jamais!

     Cadre Manola

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     Je n'aurais pas le temps ....

     

    Je n'aurai pas le temps

    Pas le temps Même en courant

    Plus vite que le vent

    Plus vite que le temps

    Même en volant Je n'aurai pas le temps

    Pas le temps De visiter

    Toute l'immensité D'un si grand univers

    Même en cent ans

    Je n'aurai pas le temps

    De tout faire

    J'ouvre tout grand mon cœur

    J'aime de tous mes yeux

    C'est trop peu Pour tant de cœurs

    Et tant de fleurs Des milliers de jours

    C'est bien trop court

    C'est bien trop court

    Et pour aimer Comme l'on doit aimer

    Quand on aime vraiment

    Même en cent ans

    Je n'aurai pas le temps

    Pas le temps

    Je n'aurai pas le temps

    Pas le temps...

     

    chanson de Michel Fugain

    parole de pierre delanoe

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    Le train de la vie

    Le train de la vie

    Roule s’enfuit

    Quelquefois on s’ennuie

    Il y a des arrêts

    Des jours parfaits

    D’autres que l’on voudrait oublier

    Mais on les chassent vite

    On ne connait pas

    Sa destination c’est un secret d’état

    L’heure de son arrivée

    L’heure de sa destinée

    Il m’aura fait admirer

    De belles contrées

    J’aurai profité du soleil

    Des oiseaux du ciel

    Des fleurs, des abeilles

    De la pluie et du vent

    Il avance plus lentement

    Je lui souhaite un long chemin

    Car en ce train je me sens bien

     

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     Mémories!

    Le Château du Souvenir La main au front, le pied dans l'âtre,

    Je songe et cherche à revenir,

    Par delà le passé grisâtre,

    Au vieux château du Souvenir.

    Une gaze de brume estompe

    Arbres, maisons, plaines, coteaux,

    Et l’œil au carrefour qui trompe

    En vain consulte les poteaux.

    J'avance parmi les décombres

    De tout un monde enseveli,

    Dans le mystère des pénombres,

    A travers des limbes d'oubli.

    Mais voici, blanche et diaphane,

    La Mémoire, au bord du chemin,

    Qui me remet, comme Ariane,

    Son peloton de fil en main.

    Désormais la route est certaine ;

    Le soleil voilé reparaît,

    Et du château la tour lointaine

    Pointe au-dessus de la forêt.

    Sous l'arcade où le jour s'émousse,

    De feuilles, en feuilles tombant,

    Le sentier ancien dans la mousse

    Trace encore son étroit ruban

    Mais la ronce en travers s'enlace ;

    La liane tend son filet,

    Et la branche que je déplace

    Revient et me donne un soufflet.

    Enfin au bout de la clairière,

    Je découvre du vieux manoir

    Les tourelles en poivrière

    Et les hauts toits en éteignoir.

    Sur le comble aucune fumée

    Rayant le ciel d'un bleu sillon ;

    Pas une fenêtre allumée

    D'une figure ou d'un rayon.

    Les chaînes du pont sont brisées ;

    Aux fossés la lentille d'eau

    De ses taches vert-de-grisées

    Étale le glauque rideau.

    Des tortuosités de lierre

    Pénètrent dans chaque refend,

    Payant la tour hospitalière

    Qui les soutient en l'étouffant.

    Le porche à la lune se ronge,

    Le temps le sculpte à sa façon,

    Et la pluie a passé l'éponge

    Sur les couleurs de mon blason.

    Tout ému, je pousse la porte

    Qui cède et geint sur ses pivots ;

    Un air froid en sort et m'apporte

    Le fade parfum des caveaux.

    L'ortie aux morsures aiguës,

    La bardane aux larges contours,

    Sous les ombelles des ciguës,

    Prospèrent dans l'angle des cours.

    Sur les deux chimères de marbre,

    Gardiennes du perron verdi

    , Se découpe l'ombre d'un arbre

    Pendant mon absence grandi.

    Levant leurs pattes de lionne

    Elles se mettent en arrêt.

    Leur regard blanc me questionne,

    Mais je leur dis le mot secret.

    Et je passe. - Dressant sa tête,

    Le vieux chien retombe assoupi,

    Et mon pas sonore inquiète

    L'écho dans son coin accroupi.

    Théophile Gautier.

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    AU PÈRE-LACHAISE
    Antoine BLONDIN, né en 1922

    J'ai vu tout de suite que ce cimetière n'était pas comme les autres... Celui-ci appartient déjà à l'autre monde par sa porte en demi-lune, la pente douce de ses verts paradis, la rocaille tortueuse de ses mausolées. Avant d'y pénétrer, on devine qu'on ne fera jamais le tour, qu'on ne parviendra pas à épuiser le labyrinthe de ses allées, ni les prières et les promenades qu'elles suggèrent. Cette chapelle qu'il faut gagner par paliers, cet azur allégé au-delà des cheminées, ces peupliers fervents, comme des cyprès bien tempérés, c'est un coin céleste soudain dans une banlieue de faits divers et, dans la symphonie qu'on laisse derrière soi, c'est aussi un point d'orgue, de grandes orgues.
    ... Parti d'un bon pas, je ne tardai point à m'égarer... Je perdis le fil du système... pour m'enfoncer davantage au fond d'un taillis chaotique de chapelles dentelées, de temples arides, de tumulus cubistes, de pagodes biscornues, de blockhaus funéraires et d'édicules votifs où le fer forgé, le marbre, le granit, se chevauchaient à l'envi. Il s'en dégageait une majesté cosmique et brouillonne, comme si la création entière y fût empilée... et l'impression qu'en fouillant plus avant on retrouverait Adam et Eve.
    ... Ici c'était la vraie ville de morts, en marge de l'autre, avec ses palais et ses taudis, ses fastes superbes et ses humilités agressives.
     

     

     

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    L'amour ce n'est pas

     

    L'amour ce n'est pas ce qui est en toi ce n'est pas ce qui est en moi !

    c 'est ce qui existe entre nous.

    L'amour ce n'est pas ce que je suis pour toi ce n'est pas ce que tu es pour moi !

    c'est ce qu'est le monde pour nous.

    Cette contrée de vivre qu'on appelle le monde

    Ce pays d'agir et de parler qui nous unit

    Comme le geste d'embrasser unit les souffles.

    Le monde avec nos yeux qui font le jour

    Avec nos doigts qui y dessinent le temps

    qui passe avec nos doigts

    qui y fabriquent le temps

    qui passe...

    L'amour cette trace de nous dans le monde.

    Marc Delouze Read 

     

     

     

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    Les oiseaux

     

    Les larmes sont une sorte d'oiseaux

    Qui habitent le cœur des êtres.

    Quelquefois, Elles apparaissent en bandes,

    Mais souvent une seule d'entre elles

    Vient se poser sur le bord d'une paupière.

    S'envolant de nous,

    De nos cils qui bordent les paupières,

    Ces oiseaux-larmes entraînent sous leurs ailes

    Cette douleur de taille comme des pierres

    Qui le cœur si lourd à porter.

    Mais pour se rendre jusqu'à nos yeux,

    D’où ils s'échappent,

    Ils doivent lutter contre les vents de l'indifférence et de l'orgueil ;

    Ceux là qui,

    Quelquefois,

    Attrapent les oiseaux dans un grand filet et les gardent prisonniers

    Jusqu’à ce qu'ils restent étouffés

    Comme une boule nouée au creux de la gorge.

    Ne capturons jamais d'oiseaux-larmes,

    Ce sont des messagers du monde de notre cœur.

    Ils ont quelque chose à dire,

    À montrer aux autres.

    Les oiseaux- larmes chantent la beauté de notre être.

    Lorsqu'une larme jaillit des yeux d'un être

    Et perle tendrement

    Pour se laisser glisser sur la joue en la caressant,

    Cueillez-la d'un baiser.

     

    paroles d'amour ..

     

     

      

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    la poussière des regrets

     

    Quelque soit ton passé, quelles que soient tes barrières,

    Tout cela est bien loin, secoues-en la poussière,

    Fais souffler sur ta vie un vent de volonté.

    La poussière des regrets sera vite balayée.

    La poussière des regrets est un mal ennuyeux,

    Elle pénètre partout et fait pleurer les yeux,

    Elle se glisse en douceur dans les moindres recoins

    Pour nous faire étouffer, suffoquer de chagrin.

    Elle se dépose en une épaisse couche à terre,

    Où demeurent nos pas quand on regarde en arrière,

    Elle applique au regard un voile obscurcissant,

    Qui cache la lumière et rend triste en dedans.

    Elle s'accumule d'autant mieux qu'on ne bouge pas

    Et puis un jour, on se sent figé sous son poids.

    Ne laisse pas ton cœur s'étouffer sous la cendre,

    Respire et tu verras que le feu va reprendre.

    Si tu doutes, contemple la vie dans la nature,

    Les oiseaux savent bien qu'en haut, l'air est plus pur,

    Aussi, vois comment ils prennent soin de leurs ailes,

    Pas une tache ne souillera leur grâce dans le ciel.

    Et de plus, au cas où tu n'y as pas pensé

    Aucun d'eux ne regarde le sol pour s'envoler

     

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