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Par hellonana le 4 Juillet 2016 à 16:36
La Rose De L'Amour
Un léger vent,
Caresse ma peau,
Quelques gouttes d'eau,
Ruissellent,
Si douce soit-elle,
Mon être aimant,
Pose ses tendres mains,
Qui assèchent cette belle rosée du matin.Il m'enveloppe d'un drap soyeux,
M'adresse un baiser délicieux,
Me cueille la plus jolie rose.
Aucune fleur ne peut rivaliser,
Même la plus belle des roses,
De cette chaleur qu'il sait semer.Manu, qui comble mes pensées,
A chaque levée,
Me parfume de bonheur,
Juste en piquant mon coeur.A chaque couchée,
La rose peut bien se faner,
Notre amour est là, installé,
A tout jamais!
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Par hellonana le 14 Mars 2016 à 16:02
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant Je n'aurai pas le temps
Pas le temps De visiter
Toute l'immensité D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps
De tout faire
J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu Pour tant de cœurs
Et tant de fleurs Des milliers de jours
C'est bien trop court
C'est bien trop court
Et pour aimer Comme l'on doit aimer
Quand on aime vraiment
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps...
chanson de Michel Fugain
parole de pierre delanoe
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Par hellonana le 14 Mars 2016 à 15:47
Le train de la vie
Roule s’enfuit
Quelquefois on s’ennuie
Il y a des arrêts
Des jours parfaits
D’autres que l’on voudrait oublier
Mais on les chassent vite
On ne connait pas
Sa destination c’est un secret d’état
L’heure de son arrivée
L’heure de sa destinée
Il m’aura fait admirer
De belles contrées
J’aurai profité du soleil
Des oiseaux du ciel
Des fleurs, des abeilles
De la pluie et du vent
Il avance plus lentement
Je lui souhaite un long chemin
Car en ce train je me sens bien
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Par hellonana le 29 Février 2016 à 15:57
Le Château du Souvenir La main au front, le pied dans l'âtre,
Je songe et cherche à revenir,
Par delà le passé grisâtre,
Au vieux château du Souvenir.
Une gaze de brume estompe
Arbres, maisons, plaines, coteaux,
Et l’œil au carrefour qui trompe
En vain consulte les poteaux.
J'avance parmi les décombres
De tout un monde enseveli,
Dans le mystère des pénombres,
A travers des limbes d'oubli.
Mais voici, blanche et diaphane,
La Mémoire, au bord du chemin,
Qui me remet, comme Ariane,
Son peloton de fil en main.
Désormais la route est certaine ;
Le soleil voilé reparaît,
Et du château la tour lointaine
Pointe au-dessus de la forêt.
Sous l'arcade où le jour s'émousse,
De feuilles, en feuilles tombant,
Le sentier ancien dans la mousse
Trace encore son étroit ruban
Mais la ronce en travers s'enlace ;
La liane tend son filet,
Et la branche que je déplace
Revient et me donne un soufflet.
Enfin au bout de la clairière,
Je découvre du vieux manoir
Les tourelles en poivrière
Et les hauts toits en éteignoir.
Sur le comble aucune fumée
Rayant le ciel d'un bleu sillon ;
Pas une fenêtre allumée
D'une figure ou d'un rayon.
Les chaînes du pont sont brisées ;
Aux fossés la lentille d'eau
De ses taches vert-de-grisées
Étale le glauque rideau.
Des tortuosités de lierre
Pénètrent dans chaque refend,
Payant la tour hospitalière
Qui les soutient en l'étouffant.
Le porche à la lune se ronge,
Le temps le sculpte à sa façon,
Et la pluie a passé l'éponge
Sur les couleurs de mon blason.
Tout ému, je pousse la porte
Qui cède et geint sur ses pivots ;
Un air froid en sort et m'apporte
Le fade parfum des caveaux.
L'ortie aux morsures aiguës,
La bardane aux larges contours,
Sous les ombelles des ciguës,
Prospèrent dans l'angle des cours.
Sur les deux chimères de marbre,
Gardiennes du perron verdi
, Se découpe l'ombre d'un arbre
Pendant mon absence grandi.
Levant leurs pattes de lionne
Elles se mettent en arrêt.
Leur regard blanc me questionne,
Mais je leur dis le mot secret.
Et je passe. - Dressant sa tête,
Le vieux chien retombe assoupi,
Et mon pas sonore inquiète
L'écho dans son coin accroupi.
Théophile Gautier.
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Par hellonana le 11 Février 2016 à 15:22
AU PÈRE-LACHAISE
Antoine BLONDIN, né en 1922
J'ai vu tout de suite que ce cimetière n'était pas comme les autres... Celui-ci appartient déjà à l'autre monde par sa porte en demi-lune, la pente douce de ses verts paradis, la rocaille tortueuse de ses mausolées. Avant d'y pénétrer, on devine qu'on ne fera jamais le tour, qu'on ne parviendra pas à épuiser le labyrinthe de ses allées, ni les prières et les promenades qu'elles suggèrent. Cette chapelle qu'il faut gagner par paliers, cet azur allégé au-delà des cheminées, ces peupliers fervents, comme des cyprès bien tempérés, c'est un coin céleste soudain dans une banlieue de faits divers et, dans la symphonie qu'on laisse derrière soi, c'est aussi un point d'orgue, de grandes orgues.
... Parti d'un bon pas, je ne tardai point à m'égarer... Je perdis le fil du système... pour m'enfoncer davantage au fond d'un taillis chaotique de chapelles dentelées, de temples arides, de tumulus cubistes, de pagodes biscornues, de blockhaus funéraires et d'édicules votifs où le fer forgé, le marbre, le granit, se chevauchaient à l'envi. Il s'en dégageait une majesté cosmique et brouillonne, comme si la création entière y fût empilée... et l'impression qu'en fouillant plus avant on retrouverait Adam et Eve.
... Ici c'était la vraie ville de morts, en marge de l'autre, avec ses palais et ses taudis, ses fastes superbes et ses humilités agressives.
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Par hellonana le 8 Février 2016 à 14:08
L'amour ce n'est pas
L'amour ce n'est pas ce qui est en toi ce n'est pas ce qui est en moi !
c 'est ce qui existe entre nous.
L'amour ce n'est pas ce que je suis pour toi ce n'est pas ce que tu es pour moi !
c'est ce qu'est le monde pour nous.
Cette contrée de vivre qu'on appelle le monde
Ce pays d'agir et de parler qui nous unit
Comme le geste d'embrasser unit les souffles.
Le monde avec nos yeux qui font le jour
Avec nos doigts qui y dessinent le temps
qui passe avec nos doigts
qui y fabriquent le temps
qui passe...
L'amour cette trace de nous dans le monde.
Marc Delouze Read
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Par hellonana le 8 Février 2016 à 13:22
Les oiseaux
Les larmes sont une sorte d'oiseaux
Qui habitent le cœur des êtres.
Quelquefois, Elles apparaissent en bandes,
Mais souvent une seule d'entre elles
Vient se poser sur le bord d'une paupière.
S'envolant de nous,
De nos cils qui bordent les paupières,
Ces oiseaux-larmes entraînent sous leurs ailes
Cette douleur de taille comme des pierres
Qui le cœur si lourd à porter.
Mais pour se rendre jusqu'à nos yeux,
D’où ils s'échappent,
Ils doivent lutter contre les vents de l'indifférence et de l'orgueil ;
Ceux là qui,
Quelquefois,
Attrapent les oiseaux dans un grand filet et les gardent prisonniers
Jusqu’à ce qu'ils restent étouffés
Comme une boule nouée au creux de la gorge.
Ne capturons jamais d'oiseaux-larmes,
Ce sont des messagers du monde de notre cœur.
Ils ont quelque chose à dire,
À montrer aux autres.
Les oiseaux- larmes chantent la beauté de notre être.
Lorsqu'une larme jaillit des yeux d'un être
Et perle tendrement
Pour se laisser glisser sur la joue en la caressant,
Cueillez-la d'un baiser.
paroles d'amour ..
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Par hellonana le 8 Février 2016 à 13:12
la poussière des regrets
Quelque soit ton passé, quelles que soient tes barrières,
Tout cela est bien loin, secoues-en la poussière,
Fais souffler sur ta vie un vent de volonté.
La poussière des regrets sera vite balayée.
La poussière des regrets est un mal ennuyeux,
Elle pénètre partout et fait pleurer les yeux,
Elle se glisse en douceur dans les moindres recoins
Pour nous faire étouffer, suffoquer de chagrin.
Elle se dépose en une épaisse couche à terre,
Où demeurent nos pas quand on regarde en arrière,
Elle applique au regard un voile obscurcissant,
Qui cache la lumière et rend triste en dedans.
Elle s'accumule d'autant mieux qu'on ne bouge pas
Et puis un jour, on se sent figé sous son poids.
Ne laisse pas ton cœur s'étouffer sous la cendre,
Respire et tu verras que le feu va reprendre.
Si tu doutes, contemple la vie dans la nature,
Les oiseaux savent bien qu'en haut, l'air est plus pur,
Aussi, vois comment ils prennent soin de leurs ailes,
Pas une tache ne souillera leur grâce dans le ciel.
Et de plus, au cas où tu n'y as pas pensé
Aucun d'eux ne regarde le sol pour s'envoler
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