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Par hellonana le 24 Mars 2017 à 18:53
Sirène la mer hante, dans la tempête chante,
Et pleure par beau temps, car tel est son caractère.
De femme elle a la forme jusqu'à la ceinture
Et les pieds du faucon et la queue du poisson.
Quand se veut réjouir, elle chante haut et clair.
Et quand l'entend le nautonier qui va sur mer,
Il en oublie sa nef et bientôt il s'endort.
Gardez-en la mémoire, car cela a du sens.Que sont sirènes ?
Sont richesses de ce monde.
La mer montre ce monde, la nef : gens qui y sont.
Le nautonier, c'est l'âme et la nef c'est le corps.
Sachez que font souvent les riches de ce monde
Pécher l'âme en son corps - nautonier dans sa nef -L'âme en péché s'endort, pour ensuite périr.Les richesses du monde font de grandes merveilles,
Parlent, volent, vous prennent par les pieds, vous noient.
Ainsi nous les peignons avec pieds de faucon.
Quand l'homme riche parle, sa renommée vole ;
Il opprime les pauvres, les attire et les noie.Sirène est ainsi faite qu'elle chante dans la tempête,
Telle est richesse au monde et tels les hommes riches ;
C'est chanter dans la tempête quand un riche est tellementmaître
Que pour lui on se pend, on se tue de chagrin.
La sirène en beau temps pleure et se plaint toujours.
Quand on prise richesse et que pour
Dieu on la méprise,Lors le ciel est serein et la richesse pleure.
Sachez ce que veut dire richesse en cette vie
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Par hellonana le 9 Décembre 2016 à 16:16
Le Sonnet du Serpent à Sonnette
J' aurai aimé écrire un superbe sonnet
Digne par sa valeur de nos plus grands poètes.
Du Ronsard, du Marot où bien du Du Bellay,
Un sonnet dédié au serpent à sonnette.
Des stances découpées en admirables vers,
Qu' on pourrait réciter sans qu' elles soient hachées,
Du genre qu' on débite en strophes toutes entières
Sans aucune césure pour pas les tronçonner.
Un sonnet plein d' humour mais pas du tout vulgaire,
Sans calembours douteux, sans propos venimeux,
Où j' aurai avalé ma langue de vipère
Pour parler d' un reptile qui s' est mordu sa queue.
Pas de quatrains vaseux, de phrases polissonnes,
De tercets en désordre et de détails scabreux,
Les strophes avant tout se doivent d' être bonnes,
Le schéma narratif doit être mélodieux.
Comme le paysan qui dans son champ moissonne,
Je récolte les vers depuis longtemps semés,
Et quand je les aligne, quelquefois je m' étonne
Qu' ils sonnent aussi justes et soient diversifiés.
Mais pas question pour moi de ramper devant vous
Comme ce vertébré sans pattes ; pauvre bête !
Je n' ai pas l' intention bien que j' ai du bagout
En parlant d' un crotale, d' écrire des sornettes.
Il faut surtout bannir les descriptions longuettes,
Ne pas quand on écrit être trop dérangé,
Bien fermer les fenêtres et couper la sonnette,
Dans la rue il y a tellement de sonnés !
Eviter que son chien ne porte des clochettes,
Et que le carillon se mette à sonner,
Faire croire aux voisins que l' on fait une sieste
Sinon ça deviendrait querelle de clocher.
Hélas ! je fais partie de ces mauvais poètes
Qui avec leurs propos savent vous assommer,
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Par hellonana le 17 Novembre 2016 à 13:41
Au sommet d’une colline, au fin fond de l’Afrique
Il règne sur la plaine au pied d’un beau volcan
Le Kilimandjaro, montagne de son rang Bleue, belle et sacrée, audacieuse et magique
Cet animal Roi, Salomon de la Jungle
Cet animal sans Temple que l’oeil n’a jamais vu
Le Lion est le Sage que le Ciel a déchu
Comme l’Ange blond d’une peinture d’Ingres
Ah béni soit le Lion, animal de légende
Un Ulysse d’Odyssée qui l’arc bande
Pour regagner sa cour, son royaume défendre
O Lion sacré d’Afrique,
Le poète c’est toi !
Crinière mélancolique, souffle sacré du Roi !
Cultive ta légende éternelle et sauvage
Winston Perez, 2009
@maryse31
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