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Petite fille
Petite fille de la rue
tu te promènes les pied nu
petite fille de la rue
je ne tes jamais vu
ton amour les bras tendu
tes sourire dessus
on se retourne sur toi
met tu y crois tu as la foi
petite fille désespérée
tu vas pas te mettre a pleure
tu vas te battre pour gagne
la parti n est pas termine
toute ses année de galère
sans pouvoir prendre le bon air
tendre la main pour un espoir
mes personne ne vient te voir
petite fille comme seule amie
tu as une vieille poupée Barby
que tas trouve dans une poubelle
mes a tes yeux s est la plus belle
je te regarde tu me souri
moi non plus je n'ai plus d ami
toutes ses année de galère
a traîner le long des rivière
tendre la main pour un espoir
et tendre l autre un au revoir
tout ses appel sans réponse
moi non plus je n'ai plus de nom
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New York ! D'abord j'ai été confondu par ta beauté, ces grandes filles d'or aux jambes longues.
Si timide d'abord devant tes yeux de métal bleu, ton sourire de givre
Si timide. Et l'angoisse au fond des rues à gratte-ciel
Levant des yeux de chouette parmi l'éclipse du soleil.
Sulfureuse ta lumière et les fûts livides, dont les têtes foudroient le ciel
Les gratte-ciel qui défient les cyclones sur leurs muscles d'acier et leur peau patinée de pierres.
Mais quinze jours sur les trottoirs chauves de Manhattan
– C'est au bout de la troisième semaine que vous saisit la fièvre en un bond de jaguar
Quinze jours sans un puits ni pâturage, tous les oiseaux de l'air
Tombant soudain et morts sous les hautes cendres des terrasses.
Pas un rire d'enfant en fleur, sa main dans ma main fraîche
Pas un sein maternel, des jambes de nylon. Des jambes et des seins sans sueur ni odeur.
Pas un mot tendre en l'absence de lèvres, rien que des cœurs artificiels payés en monnaie forte
Et pas un livre où lire la sagesse. La palette du peintre fleurit des cristaux de corail.
Nuits d'insomnie ô nuits de Manhattan ! si agitées de feux follets, tandis que les klaxons hurlent des heures vides
Et que les eaux obscures charrient des amours hygiéniques, tels des fleuves en crue des cadavres d'enfants.
[...]
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