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Par hellonana le 6 Mars 2016 à 15:14
Les trois fillettes
La première se prénomme Pourquoi ?
La seconde Comment ?
la dernière Quand ?
Il était une fois trois petites filles
Qui vivaient dans un monde
Où les adultes n'existaient pas !!
Dés que les enfants devenaient grand
Il disparaissaient !!
Alors ces enfants devaient tout découvrir par eux même
Le pourquoi du comment ??? était leur quotidien
Et ils devaient constamment chercher et chercher encore Toutes les réponses !!!
Si bien que leur imaginaire ne cessait de fonctionner
Et même dans leur sommeil
Ils pensaient au Pourquoi du comment ???
Ces enfants, ne sont plus vraiment des enfants
Mais des génies, qui grandissent seul
Sans Amour, sans chaleur....
Dans un monde où il n'y à plus d'adultes pour les guider
!!!
Hellonana vous invite à la réflexion Est ce un monde enviable que celui ci ???
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Par hellonana le 19 Janvier 2016 à 14:40
Le bonheur n’est pas une destination à atteindre
Mais une façon de voyager dans les rêves.
Un jour, au détour d’un chemin,
Au croisement d’une route,
Il s’offre à nous …..
Je me sens toujours heureuse, vous savez pourquoi ?
Parce que je n’attends rien de personne…
Les attentes font toujours mal.
La vie est courte …. Aimez votre vie…Soyez heureux…
Gardez le sourire…
Et souvenez-vous : Avant de parler, Écoutez.
Avant d’écrire, Réfléchissez.
Avant de blesser, Considérez l’autre.
Avant de détester, Aimez…
Et Avant de mourir, Vivez
William shakespeare
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Par hellonana le 13 Janvier 2016 à 15:51
Je rêve
Je rêve de voler comme un oiseau,
Et être noir comme un corbeau
Je rêve de voler dans le ciel
Avec mes petites ailes
Je rêve de rester enfant
Et ne jamais devenir grand
Je ne veux pas grandir
Mais je veux rétrécir
Je rêve de voyager tout le temps
Et de ne pas voir passer le temps
Mais les rêves restent des rêves
Et ne se réalisent jamais.
Diana Berkoutov.
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Par hellonana le 7 Janvier 2016 à 14:47
Contradictions
Esther GranekIls cohabitent en moi.
Se battent sans qu’on le voie :Le passé le présent
Le futur et maintenant
L’illusion et le vrai
Le maussade et le gai
La bêtise la raison
Et les oui et les non
L’amour de ma personne
Les dégoûts qu’elle me donne
Les façades qu’on se fait
Et ce qui derrière est
Et les peurs qu’on avale
Les courages qu’on étale
Les envies de dire zut
Et les besoins de lutte
Et l’humain et la bête
Et le ventre et la tête
Les sens et la vertu
Le caché et le nu
L’aimable et le sévère
Le prude et le vulgaire
Le parleur le taiseux
Le brave et le peureux
Et le fier et le veule…Pour tout ça je suis seul.
*
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Par hellonana le 7 Janvier 2016 à 14:41
Comprendre
Écrire un poème c’est
comprendre le jour
comprendre la nuit
comprendre l’amourComme une fleur qui s’est fanée
J’ai oublié la belle histoire
qu’on me racontait quand j’étais petite
Une histoire simple
Une histoire bleueComme le vent qui s’est mis à souffler
j’ai volé à toute vitesse
Par dessus la prairie
Par dessus la maisonComme la vie qui ainsi continue
Je continue de croire
Qu’il faut
ComprendreElodie Santos, 2011
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Par hellonana le 7 Janvier 2016 à 14:30
Comédie en trois baisers
Elle était fort déshabillée,
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malignement, tout près, tout près.Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d’aise
Ses petits pieds si fins, si fins.— Je regardai, couleur de cire
Un petit rayon buissonnier
Papillonner, comme un sourire
Sur son beau sein, mouche au rosier.— Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un long rire tris-mal
Qui s’égrenait en claires trilles,
Une ri sure de cristal…Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : « Veux-tu finir ! »
— La première audace permise,
Le rire feignait de punir !— Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
— Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : « Oh c’est encor mieux !… »« Monsieur, j’ai deux mots à te dire… »
— Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D’un bon rire qui voulait bien…— Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malignement, tout près, tout près.Arthur Rimbaud, Poésies
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Par hellonana le 7 Janvier 2016 à 14:21
Cavalcade au dessus des nuages
Hier j’étais le cheval
Aujourd’hui l’édredon
Demain un ciel d’orage au dessus des maisonsHier c’était la joie
Aujourd’hui le soleil
Demain une aventure, un don, un beau réveilHier j’aimais la soie
Aujourd’hui le nylon
Demain une hirondelle au dessus des saisonsHier une gentiane
Aujourd’hui un cyprès
Demain une pierre de lave que l’on aurait crachéHier un ouragan
Aujourd’hui c’est l’été
Demain un autre jour et tout repartiraComme une cavalcade au dessus des nuages
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Par hellonana le 7 Janvier 2016 à 14:17
Au seul souci de voyager …
Au seul souci de voyager
Outre une Inde splendide et trouble
– Ce salut soit le messager
Du temps, cap que ta poupe doubleComme sur quelque vergue bas
Plongeante avec la caravelle
Écumaittoujours en ébats
Un oiseau d’annonce nouvelle
Qui criait monotonement
Sans que la barre ne varie
Un inutile gisement
Nuit, désespoir et pierreriesPar son chant reflété jusqu’au
Sourire du pâle Vasco.
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Par hellonana le 7 Janvier 2016 à 14:13
Vérité éphémère
Ta créativité est ton essence
Même si tu ne le sais pas
Pour ce que tu fais, tes proches te flattent
Des fois ils te rabaissent, des fois c’est l’indifférence
Tu comprends, mais tu ne les comprends pas
Leur objectivité est-elle ternie par amour, amitié, jalousie ?
Tu te dis que ce n’est pas de leur faute
Tu as surement raison
Mais toi, tu cherches la vérité
Ces sages autour ne t’aident guère
Et la vérité ne vient pas de toi tout seul
Pourtant tu as de la chance
Des autres te regardent aussi
Et ceux-là tu ne les connais pasJules Delavigne, Conclusions, 2008
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Par hellonana le 7 Janvier 2016 à 14:07
Adieu !
Alfred de MussetAdieu ! je crois qu’en cette vie
Je ne te reverrai jamais.
Dieu passe, il t’appelle et m’oublie ;
En te perdant je sens que je t’aimais.Pas de pleurs, pas de plainte vaine.
Je sais respecter l’avenir.
Vienne la voile qui t’emmène,
En souriant je la verrai partir.Tu t’en vas pleine d’espérance,
Avec orgueil tu reviendras ;
Mais ceux qui vont souffrir de ton absence,
Tu ne les reconnaîtras pas.Adieu ! tu vas faire un beau rêve
Et t’enivrer d’un plaisir dangereux ;
Sur ton chemin l’étoile qui se lève
Longtemps encor éblouira tes yeux.Un jour tu sentiras peut-être
Le prix d’un coeur qui nous comprend,
Le bien qu’on trouve à le connaître,
Et ce qu’on souffre en le perdant.*
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