•  

       Les trois fillettes !

    Les trois fillettes

    La première se prénomme Pourquoi ?

    La seconde Comment ?

    la dernière Quand ?

    Il était une fois trois petites filles

    Qui vivaient dans un monde

    Où les adultes n'existaient pas !!

    Dés que les enfants devenaient grand

    Il disparaissaient !!

    Alors ces enfants devaient tout découvrir par eux même

    Le pourquoi du comment ??? était leur quotidien

    Et ils devaient constamment chercher et chercher encore Toutes les réponses !!!

    Si bien que leur imaginaire ne cessait de fonctionner

    Et même dans leur sommeil

    Ils pensaient au Pourquoi du comment ???

    Ces enfants, ne sont plus vraiment des enfants

    Mais des génies, qui grandissent seul

    Sans Amour, sans chaleur....

    Dans un monde où il n'y à plus d'adultes pour les guider

    !!!

    Hellonana vous invite à la réflexion Est ce un monde enviable que celui ci ???

      Clic pour vérifier

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

    Le bonheur n’est pas une destination à atteindre

    Mais une façon de voyager dans les rêves.

    Un jour, au détour d’un chemin,

    Au croisement d’une route,

    Il s’offre à nous …..

    Je me sens toujours heureuse, vous savez pourquoi ?

    Parce que je n’attends rien de personne…

    Les attentes font toujours mal.

    La vie est courte …. Aimez votre vie…Soyez heureux…

    Gardez le sourire…

    Et souvenez-vous : Avant de parler, Écoutez.

    Avant d’écrire, Réfléchissez.

    Avant de blesser, Considérez l’autre.

    Avant de détester, Aimez…

    Et Avant de mourir, Vivez

     

    William shakespeare

     

    Clic pour vérifier

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    c07ecc24.jpg

    Je rêve

     

    Je rêve de voler comme un oiseau,

    Et être noir comme un corbeau

    Je rêve de voler dans le ciel

    Avec mes petites ailes

    Je rêve de rester enfant

    Et ne jamais devenir grand

    Je ne veux pas grandir

    Mais je veux rétrécir

    Je rêve de voyager tout le temps

    Et de ne pas voir passer le temps

    Mais les rêves restent des rêves

    Et ne se réalisent jamais.

     

    Diana Berkoutov.

     

      Clic pour vérifier

    Pin It

    votre commentaire

  •  

    Contradictions

    Esther Granek

    Ils cohabitent en moi.
    Se battent sans qu’on le voie :

    Le passé le présent
    Le futur et maintenant
    L’illusion et le vrai
    Le maussade et le gai
    La bêtise la raison
    Et les oui et les non
    L’amour de ma personne
    Les dégoûts qu’elle me donne
    Les façades qu’on se fait
    Et ce qui derrière est
    Et les peurs qu’on avale
    Les courages qu’on étale
    Les envies de dire zut
    Et les besoins de lutte
    Et l’humain et la bête
    Et le ventre et la tête
    Les sens et la vertu
    Le caché et le nu
    L’aimable et le sévère
    Le prude et le vulgaire
    Le parleur le taiseux
    Le brave et le peureux
    Et le fier et le veule…

    Pour tout ça je suis seul.

     

     *

     

    Clic pour vérifier

     

    Pin It

    votre commentaire

  •  

     

    Comprendre

     

    Écrire un poème c’est
    comprendre le jour
    comprendre la nuit
    comprendre l’amour

    Comme une fleur qui s’est fanée
    J’ai oublié la belle histoire
    qu’on me racontait quand j’étais petite
    Une histoire simple
    Une histoire bleue

    Comme le vent qui s’est mis à souffler
    j’ai volé à toute vitesse
    Par dessus la prairie
    Par dessus la maison

    Comme la vie qui ainsi continue
    Je continue de croire
    Qu’il faut
    Comprendre

    Elodie Santos, 2011

     

    *

     

    Clic pour vérifier

     

    Pin It

    votre commentaire

  •  

     

     

    Comédie en trois baisers

     

    Elle était fort déshabillée,
    Et de grands arbres indiscrets
    Aux vitres penchaient leur feuillée
    Malignement, tout près, tout près.

    Assise sur ma grande chaise,
    Mi-nue, elle joignait les mains.
    Sur le plancher frissonnaient d’aise
    Ses petits pieds si fins, si fins.

    — Je regardai, couleur de cire
    Un petit rayon buissonnier
    Papillonner, comme un sourire
    Sur son beau sein, mouche au rosier.

    — Je baisai ses fines chevilles.
    Elle eut un long rire tris-mal
    Qui s’égrenait en claires trilles,
    Une ri sure de cristal…

    Les petits pieds sous la chemise
    Se sauvèrent : « Veux-tu finir ! »
    — La première audace permise,
    Le rire feignait de punir !

    — Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
    Je baisai doucement ses yeux :
    — Elle jeta sa tête mièvre
    En arrière : « Oh c’est encor mieux !… »

    « Monsieur, j’ai deux mots à te dire… »
    — Je lui jetai le reste au sein
    Dans un baiser, qui la fit rire
    D’un bon rire qui voulait bien…

    — Elle était fort déshabillée
    Et de grands arbres indiscrets
    Aux vitres penchaient leur feuillée
    Malignement, tout près, tout près.

    Arthur Rimbaud, Poésies

    *

     

     

      Clic pour vérifier

     

    Pin It

    votre commentaire

  •  

     

    Cavalcade au dessus des nuages

     

    Hier j’étais le cheval
    Aujourd’hui l’édredon
    Demain un ciel d’orage au dessus des maisons

    Hier c’était la joie
    Aujourd’hui le soleil
    Demain une aventure, un don, un beau réveil

    Hier j’aimais la soie
    Aujourd’hui le nylon
    Demain une hirondelle au dessus des saisons

    Hier une gentiane
    Aujourd’hui un cyprès
    Demain une pierre de lave que l’on aurait craché

    Hier un ouragan
    Aujourd’hui c’est l’été
    Demain un autre jour et tout repartira

    Comme une cavalcade au dessus des nuages

     

      Clic pour vérifier

     

    Pin It

    votre commentaire

  •  

     

    Au seul souci de voyager …

     

    Au seul souci de voyager
    Outre une Inde splendide et trouble
    – Ce salut soit le messager
    Du temps, cap que ta poupe double

    Comme sur quelque vergue bas
    Plongeante avec la caravelle
      Écumaittoujours en ébats
    Un oiseau d’annonce nouvelle
    Qui criait monotonement
    Sans que la barre ne varie
    Un inutile gisement
    Nuit, désespoir et pierreries

    Par son chant reflété jusqu’au
    Sourire du pâle Vasco.

     

     

    Clic pour vérifier

     

    Pin It

    votre commentaire

  •  

     

    Vérité éphémère

     

    Ta créativité est ton essence
    Même si tu ne le sais pas
    Pour ce que tu fais, tes proches te flattent
    Des fois ils te rabaissent, des fois c’est l’indifférence
    Tu comprends, mais tu ne les comprends pas
    Leur objectivité est-elle ternie par amour, amitié, jalousie ?
    Tu te dis que ce n’est pas de leur faute
    Tu as surement raison
    Mais toi, tu cherches la vérité
    Ces sages autour ne t’aident guère
    Et la vérité ne vient pas de toi tout seul
    Pourtant tu as de la chance
    Des autres te regardent aussi
    Et ceux-là tu ne les connais pas

    Jules Delavigne, Conclusions, 2008

     

    *

      Clic pour vérifier

     

    Pin It

    votre commentaire

  •  

     

    Adieu !

    Alfred de Musset

    Adieu ! je crois qu’en cette vie
    Je ne te reverrai jamais.
    Dieu passe, il t’appelle et m’oublie ;
    En te perdant je sens que je t’aimais.

    Pas de pleurs, pas de plainte vaine.
    Je sais respecter l’avenir.
    Vienne la voile qui t’emmène,
    En souriant je la verrai partir.

    Tu t’en vas pleine d’espérance,
    Avec orgueil tu reviendras ;
    Mais ceux qui vont souffrir de ton absence,
    Tu ne les reconnaîtras pas.

    Adieu ! tu vas faire un beau rêve
    Et t’enivrer d’un plaisir dangereux ;
    Sur ton chemin l’étoile qui se lève
    Longtemps encor éblouira tes yeux.

    Un jour tu sentiras peut-être
    Le prix d’un coeur qui nous comprend,
    Le bien qu’on trouve à le connaître,
    Et ce qu’on souffre en le perdant.

     

     

    *

      Clic pour vérifier

     

    Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique