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La demoiselle coccinelle
Demoiselle Coccinelle Dans se robe à pois blancs
Étirait gracieusement ses ailes Un doux matin de printemps !
Un terne escargot Sa maison sur le dos,
Vint à passer, accablé, Ne cessant de se lamenter.
Bonjour, triste animal, Dis la belle en se dandinant.
Admire le rouge flamboyant De ma robe de bal !
Pourquoi suis-je si laid ? Gémissait-il, désespéré.
Pourquoi peux-tu voler ? Alors que moi, je ne sais.
Arrête donc de pleurnicher Espèce de gros benêt,
La nature m'a tout donné, Pour toi, il n'est rien resté !
Se moquait la coccinelle En lissant ses ailes.
Arriva Dame Araignée Qui prit la belle dans ses filets,
Tissant sa toile bien serrée Autour de la captive, dépitée !
Aide-moi, mon ami, Je ne puis finir ainsi !
Je t'en prie, aie pitié, Plus jamais, de toi, je ne rirai !
Mais voyons, belle coccinelle, Je suis bien trop niais
Pour défaire la dentelle Qu'a tissé cette araignée !
Et le terne escargot Sa maison sur le dos,
Reprit sa route, consolé, Riant à gorge déployée !Clic pour vérifier
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