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L'Artiste Peintre
Doué de l'art d'enluminer et créer des mirages
Le peintre est cet artiste qui pose sur la toile
Aidé de ses pinceaux d'une palette de couleurs
Sa vision personnelle du monde et des étoiles
Ils sont tels aux poètes exposant leurs valeurs
De pensées idéales parfois imaginaires
Pour les néophytes et comme eux leurs images
Font l'objet de critiques et de moult commentaires
Par un matin d'été à l'ombre d'une treille
Était là assis sur un vieux tabouret
Un peintre campagnard d'un antique béret
Coiffé et paré d'une bure bariolée défraichie au soleil
Enduite du crépi tachée depuis longtemps
Et de sueur colorée par le temps
Il peignait une toile placée sur chevalet
Il était je l'ai su tardivement né sourd et muet
Et son don venu du ciel de peindre à souhait
Le comblait d'allégresse et de profonde paix
Et le soir d'une bienfaisante douche
D'un repas copieux et la nuit d'une modeste couche
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C'était un gamin, un gosse de Paris,
Pour famille il n'avait qu' sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis,
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le cher bambin tous les dimanche
Lui apportait de belles roses blanches,
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement,
Il disait en les lui donnant :
Pour famille il n'avait qu' sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis,
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le cher bambin tous les dimanche
Lui apportait de belles roses blanches,
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement,
Il disait en les lui donnant :
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"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aime tant
Va quand je serai grand, j'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches, pour toi jolie maman"
Au printemps dernier, le destin brutal,
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital,
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sous dans sa poche
Sur un marché tout tremblant le pauvre mioche,
Furtivement vola des fleurs
La marchande l'ayant surpris,
En baissant la tête, il lui dit :
"C'est aujourd'hui dimanche et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches elle les aime tant
Sur son petit lit blanc, là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman"
La marchande émue, doucement lui dit,
"Emporte-les je te les donne"
Elle l'embrassa et l'enfant partit,
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant,
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, une infirmière,
Tout bas lui dit "Tu n'as plus de maman"
Et le gamin s'agenouillant dit,
Devant le petit lit blanc :
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant
Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas
Toutes ces roses blanches, tu les emporteras"
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Beau comme un Ange
C'est une gracieuse chose
Que la rose ouvrant au jardin,
Parmi les perles du matin,
Sa fraîche robe de satin.
Mais l'Ange est plus beau que la rose.
Il est beau le soleil sublime.
L'Ange est plus beau que le soleil.
Il est plus beau que la phalange
Des Colombes battus au vent,
Mais le cœur d'un petit enfant,
S'il est pur, est beau comme un Ange.
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LES OISEAUX DU SOUCI
Pluie de plumes plumes de pluie
Celle qui vous aimait n'est plus
Que me voulez-vous oiseaux
Plumes de pluie pluie de plumes
Depuis que tu n'es plus je ne sais plus
Je ne sais plus où j'en suis
Pluie de plumes plumes de pluie
Je ne sais plus que faire
Suaire de pluie pluie de suie
Est-ce possible que jamais plus
Plumes de suie...
Allez ouste dehors hirondelles
Quittez vos nids...
Hein ? Quoi ?
Ce n'est pas la saison des voyages ?...
Je m'en moque sortez de cette chambre hirondelles du matin
Hirondelles du soir partez...
Où ? Hein ?
Alors restez c'est moi qui m'en irai...
Plumes de suie suie de plumes
je m'en irai nulle part et puis un peu partout
Restez ici oiseaux du désespoir
Restez ici... Faites comme chez vous.
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