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  • Contre La Corida !!

     

    La Corrida

     

    Les cuivres ont sonné dans le ciel de Séville,

    Réveillant les ardeurs des fougueux Andalous,

    Séduisants Hidalgos au regard qui pétille,

    Aux lèvres mi-closes cachant des dents de loup.

    De ces loups assoiffés du sang de leur victime,

    Pauvre bête élevée pour n’avoir qu’un seul sort,

    Et qui en un seul jour, en un combat ultime,

    N’a jamais qu’un seul choix : y rencontrer la mort.

     

    Il arrive au galop au centre de l’arène,

    Effrayé par les cris qui montent des gradins

    sa tête balance au son des tambourins.

    Il regarde au lointain les capes couleur d’or,

    Qu’agitent devant lui les banderilleros,

    Il entend annoncer l’entrée du picador,

    Qu’accueillent les vivats des aficionados.

     

    Il ressent, au garrot, une brûlure intense,

    Que provoque la pique enfoncée dans sa chair,

    Douleur qui disparaît, puis revient la souffrance

    La banderille a jailli semblable à l'éclair.

    Le sang suinte alors de l’échine luisante

    Du robuste animal, face au grand matador

    Mesurant du regard cette masse puissante,

    Qui gratte du sabot le sable au reflet d’or.

     

    Puis se déclenche enfin une danse infernale,

    La rouge muleta voltige devant lui,

    Comme pour endormir cette force brutale,

    Dissimulant le fer sur qui le soleil luit.

    Le brillant torero place les véroniques,

    Faisant virevolter le pauvre être affolé,

    Tandis que dans les airs s’élève la musique,

    Paso Doble endiablé que rythme les "Olé!".

     

    Le silence est tombé, voilà que devant nous,

    L'estocade a soudain fait tonner les bravos,

    Quand devant son vainqueur il plie les deux genoux,

    Qui nous dira jamais, ce que sent le taureau.

     

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    Ma France

     

    Ma France

     

     Français je suis, je m’en vante,

    Et très haut, très clair, très fort,

    Je le redis et le chante.

     

    Oui, je suis Français d’abord.

    Mais, n’ayez soupçon ni doute,

    Pour le loyal que je suis,

    La France, où mon âme est toute,

     

    Ma France, c’est mon pays.

    Ma France, l’intime France,

    C’est mon foyer, mon berceau,

    C’est le lieu de ma naissance,

    Dans ce qu’il a de plus beau ;

     

    C’est la terre où s’enracine L’érable national,

    C’est le ciel où se dessine La croix du clocher natal.

    La douce image de l’autre

    Tremble encore dans nos yeux.

     

    Laquelle aimé-je ? La nôtre ?

    Je les aime toutes deux !

    Indivisibles patries,

    Ces deux Frances, pour toujours,

     

    De tout notre coeur chéries,

    Ne font qu’une en nos amours.

    Qu’un lâche à sa race mente ;

     

    Moi, je suis Français d’abord.

    Je le dis et je le chante

    Très haut, très clair, et très fort.

     

    Mais, n’ayez soupçon ni doute,

    Pour le loyal que je suis,

    La France où mon âme est toute,

    Ma France, c’est mon pays.

     

    Nérée Beauchemin, Patrie intime

     

     

     

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     J'ai adopter un humain aujourd'hui

    J'ai adopté un HumainAujourd'hui

     

    Ses yeux ont rencontré les miens alors qu’elle marchait le long du couloir en regardant avec appréhension les différentes cages.

    J’ai ressenti immédiatement son manque et j’ai su que je devais l’aider.

    J’ai remué ma queue, pas d’une manière trop exubérante pour ne pas l’effrayer.

    Quand elle s’est arrêté devant mon enclos, j’ai masqué à sa vue le petit accident que j’avais eu au fond de ma cage.

    Je ne voulais par qu’elle sache que je n‘étais pas sorti aujourd’hui.

    Parfois, les employés du refuge sont tellement débordés et je ne voulais pas qu’elle pense du mal d’eux.

    Elle a lu ma fiche d’identité et j’espérais qu’elle ne se serait pas trop triste à cause de mon histoire.

    Je n’ai que le futur à envisager et je veux être utile dans la vie de quelqu’un.

    Elle s’est mise à genoux et a fait des petits bruits de bisous vers moi.

    J’ai frotté mon épaule et le côté de ma tête vers les barreaux afin de la consoler.

    Ses doigts m’ont doucement caressé le cou.

    Elle semblait désespérément rechercher une compagnie.

    Une larme a coulé de sa joue et j’ai levé ma patte pour lui assurer que tout irait bien.

    Très vite la porte de ma cage s’est ouverte et son sourire était si radieux que j’ai sauté dans ses bras sans attendre.

    Je lui ai promis de prendre soin d’elle, je lui ai promis d’être toujours à ses côtés, je lui ai promis de faire tout ce que je pourrais afin de voir ce sourire rayonnant et ces yeux pétillants sur son visage.

    J’ai eu tellement de chance qu’elle traverse mon couloir, il y en a tellement dehors qui ne sont jamais venu dans ces couloirs.

    Tellement à sauver encore.

    Au moins j’en aurai sauvé une.

    J’ai secouru un être humain aujourd’hui.

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    L'Automne  

     L’automne

    Anna de Noailles

     

    Voici venu le froid radieux de septembre :

    Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;

    Mais la maison a l’air sévère, ce matin,

    Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.

     

    Comme toutes les voix de l’été se sont tues !

    Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?

    Tout est transi, tout tremble et tout a peur ;

    je crois Que la bise grelotte et que l’eau même a froid.

     

    Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;

    Elles voudraient aller où les oiseaux s’envolent,

    Mais le vent les reprend et barre leur chemin

    Elles iront mourir sur les étangs demain.

     

    Le silence est léger et calme ; par minute

    Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,

    Et puis tout redevient encor silencieux,

    Et l’Amour qui jouait sous la bonté des cieux

    S’en revient pour chauffer devant le feu qui flambe

    Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,

    Et la vieille maison qu’il va transfigurer

    Tressaille et s’attendrit de le sentir entrer.

     

      Cadre Manola

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      Matin d'Octobre

     

    Matin d’octobre

     

    C’est l’heure exquise et matinale

    Que rougit un soleil soudain.

    A travers la brume automnale

    Tombent les feuilles du jardin.

    Leur chute est lente.

    On peut les suivre

    Du regard en reconnaissant

    Le chêne à sa feuille de cuivre,

    L’érable à sa feuille de sang.

    Les dernières, les plus rouillées,

    Tombent des branches dépouillées ;

    Mais ce n’est pas l’hiver encore.

    Une blonde lumière arrose

    La nature,et, dans l’air tout rose,

    On croirait qu’il neige de l’or.

    François COPPÉE

     

    Cadre Manola

     

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    défis steampunk

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    La nuit Magique

     

    La nuit magique

     

    Poussière de lumière

    Souffle d’espoir

    Douce prière

    Dans la fraîcheur du soir

    Je vois les étoiles

    Ces fragments de cristal

     Ces morceaux de souvenirs

    Une étoile, un sourire

    Dans le fond de tes yeux

    Un regard fiévreux, amoureux, chaleureux.

    Est-ce les planètes flottant dans la galaxie

    Qui font scintiller le ciel comme mille feux dans la nuit ?

    C’est seulement toi qui survoles la terre

    Pour offrir au monde entier tes trésors éphémères

    Ces flocons de douceur, d’amour et de joie

    La magie de la nuit  enveloppe mon corps frissonnant de froid…

     

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     Hard Rock (chanson des inconues )

     

    Écoute un peu ton cœur

    Il t'apprend la tendresse

    Que désire ton âme ?

    De la délicatesse

    Dieu a créé l'amour

    Au jour du 7ème jour

    Un amour si fragile

    Fabriqué en argile

    C'est dit dans l'évangile

    Retrouve dans ta tête

    Ton âme de poète souviens-toi comme c'est chouette

    Le parfum des violettes

    Un champ de pâquerettes

    Suis moi Là Tout n'est qu'ordre et beauté

    Luxe, calme, et volupté

    Redonne un sens à ta vie

    En y mettant de la PO-É-SIE POESIE !

     Laisse battre ton cœur

    Il t'apprend la sagesse

    Laisse parler ton âme

    Elle désire des caresses

    Dieu a voulu t'aimer

    C'est pour ça qu'il t'a fait

    Avec de la terre glaise

    Ca c'est pas des foutaises

    C'est dit dans la genèse

    Tu as besoin d'azur

    De grand large et d'air pur

    Alors fuit la menace

    Les phénomènes de masse

    Les cris de populaces

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    Aujourd’hui il fait beau

    Je pars sur mon vélo

    Sur le chemin creux  je m’envole

    Et dans l’air doux je batifole

     

    Hier j’avais  le blues

    J’ai pris mon vélo rouge

    Pour changer de paysage

      Éparpiller un peu ma rage

     

    Demain je  verrai Paul

    Il a dans son sous-sol

    Un magnifique  vélo bleu

    La couleur de ses yeux

     

    Aujourd’hui je suis triste

    Paul est parti avec Baptiste

    Faire du vélo sans moi

    Tout ça me met en émoi

     

    Alors je prends mon vélo

    Et pars vers Montbolo

    L’air frais sur mon visage

    D’un coup me rend plus sage

     

    Je laisse aller mes roues

    Je sens l’air sur mes joues

    Mes cheveux volent au vent

    Vent qui prend mes tourments

     

    Cadre Manola

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