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    Déclaration d'amour !

     

    Sur le livre de ma vie

    J’écrirais en lettre d’or

    Ce qui enchante ma vie

    Puisque tu m’aimes encore

    J’écrirais dans mon grimoire

    Tous les instants ainsi passées

    Les jours, les nuits, ou dans tes bras

    Je me suis reposée

    Que ce soit en songes, en pensées

    Mon cœur s’inonde d’harmonie

    Dans chacun de tes baisers

    Offerts avec grâce et courtoisie

    Toi qui sais m’accorder

    Cet amour depuis tant d’années

    Sache que mon cœur t’appartient

    Pour l’éternité soit en certains

    Je l’écrit en lettres dorées

    Ce poème de vérité

    En t’offrant mes plus doux baisers

    Toi que j’aimerais pour l’éternité

     

     

     
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    Le Fleuve de la vie, coule doucement !

    Le fleuve

    Laissons-nous emporter par le fleuve des choses ;

    Laissons tourner les ans et s’effeuiller les roses !

    L’Immensité profonde est belle à regarder,

    Qu’elle soit l’océan ou l’éther bleu plein d’astres ;

    Mais le chemin des cieux est couvert de désastres,

    Et la mer a des puits que l’on ne peut sonder.

    Laissons-nous emporter par le fleuve des choses ;

    Laissons tourner les ans et s’effeuiller les roses !

    Les sublimes douleurs sont belles à chanter,

    Lorsque d’un noble but l’âme noble est éprise ;

    Mais, sous l’effort des doigts, souvent le luth se brise,

    Et malheur au chanteur forcé de s’arrêter !

    Laissons-nous emporter par le fleuve des choses ;

    Laissons tourner les ans et s’effeuiller les roses !

    La palme de la gloire est belle à désirer ;

    Mais la cime est abrupte où son laurier se dresse,

    Et malheur au rêveur, sans force ou sans adresse ;

    Il glisse, et sur les rocs il se va déchirer !

    Laissons-nous emporter par le fleuve des choses ;

    Laissons tourner les ans et s’effeuiller les roses !

    La Lyre a son orgueil ; la Science a son prix ;

    Mais votre amour vaut mieux, ô ma Mère, ô mon Père :

    C’est par vous que je crois, c’est par vous que j’espère ;

    Dieu me restait obscur : par vous je l’ai compris !

    Laissons-nous emporter par le fleuve des choses ;

    Laissons tourner les ans et s’effeuiller les roses !

    Philéas Lebesgue.

     

     

      @maryse31

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  • L'age où tout reste à construire !

    Souvenirs

    Viens avec moi

    Dans la fraîcheur de ces prés Inondés de lumière

    Viens apprécier la rareté

    De ce moment débonnaire.

    La couleur de ces fleurs

    Remplira nos yeux d'un éclat

    Qui nous rappellera autrefois

    Quand de tout on pouvait s'amuser

    Par ce qu’on n’avait pas encore de passé

    Et qu’il fallait construire ces souvenirs

    Qui égaieraient notre avenir.

    Viens prend ma main

    Dessinons maintenant demain  

    S.COUDERT

     

     

    @maryse31

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  • Ton Parfum !

    Ton Parfum

    Ce n’était qu’un souvenir lointain,

    Une relique aromatisée,

    Depuis longtemps enfouie dans ma mémoire,

    Ton parfum.

    Tu rependais cette fragrance musquée,

    Dans ton sillage, tel un grimoire

    Aux pages corrompues et au titre en latin,

    Ton parfum.

    Comment aurais je pu imaginer

    Que ce souvenir délicatement cuivré

    Renaitrait de ses cendres au beau matin ?

    Ton parfum.

    Il est revenu me hanter, badin.

    Tendre, caressant, voluptueux, charnel,

    Cet encensoir aux accents de bagatelle

    Ton parfum.

    Comment y résister ? Cet arôme est divin …

    J’aimerais y succomber, m’y enfouir,

    Mais la morale doit me l’interdire.

    Aujourd’hui j’aime son parfum …@maryse31

     

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    Contradictions

    Esther Granek

    Ils cohabitent en moi.
    Se battent sans qu’on le voie :

    Le passé le présent
    Le futur et maintenant
    L’illusion et le vrai
    Le maussade et le gai
    La bêtise la raison
    Et les oui et les non
    L’amour de ma personne
    Les dégoûts qu’elle me donne
    Les façades qu’on se fait
    Et ce qui derrière est
    Et les peurs qu’on avale
    Les courages qu’on étale
    Les envies de dire zut
    Et les besoins de lutte
    Et l’humain et la bête
    Et le ventre et la tête
    Les sens et la vertu
    Le caché et le nu
    L’aimable et le sévère
    Le prude et le vulgaire
    Le parleur le taiseux
    Le brave et le peureux
    Et le fier et le veule…

    Pour tout ça je suis seul.

     

     *

     

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    Comprendre

     

    Écrire un poème c’est
    comprendre le jour
    comprendre la nuit
    comprendre l’amour

    Comme une fleur qui s’est fanée
    J’ai oublié la belle histoire
    qu’on me racontait quand j’étais petite
    Une histoire simple
    Une histoire bleue

    Comme le vent qui s’est mis à souffler
    j’ai volé à toute vitesse
    Par dessus la prairie
    Par dessus la maison

    Comme la vie qui ainsi continue
    Je continue de croire
    Qu’il faut
    Comprendre

    Elodie Santos, 2011

     

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    Comédie en trois baisers

     

    Elle était fort déshabillée,
    Et de grands arbres indiscrets
    Aux vitres penchaient leur feuillée
    Malignement, tout près, tout près.

    Assise sur ma grande chaise,
    Mi-nue, elle joignait les mains.
    Sur le plancher frissonnaient d’aise
    Ses petits pieds si fins, si fins.

    — Je regardai, couleur de cire
    Un petit rayon buissonnier
    Papillonner, comme un sourire
    Sur son beau sein, mouche au rosier.

    — Je baisai ses fines chevilles.
    Elle eut un long rire tris-mal
    Qui s’égrenait en claires trilles,
    Une ri sure de cristal…

    Les petits pieds sous la chemise
    Se sauvèrent : « Veux-tu finir ! »
    — La première audace permise,
    Le rire feignait de punir !

    — Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
    Je baisai doucement ses yeux :
    — Elle jeta sa tête mièvre
    En arrière : « Oh c’est encor mieux !… »

    « Monsieur, j’ai deux mots à te dire… »
    — Je lui jetai le reste au sein
    Dans un baiser, qui la fit rire
    D’un bon rire qui voulait bien…

    — Elle était fort déshabillée
    Et de grands arbres indiscrets
    Aux vitres penchaient leur feuillée
    Malignement, tout près, tout près.

    Arthur Rimbaud, Poésies

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    Cavalcade au dessus des nuages

     

    Hier j’étais le cheval
    Aujourd’hui l’édredon
    Demain un ciel d’orage au dessus des maisons

    Hier c’était la joie
    Aujourd’hui le soleil
    Demain une aventure, un don, un beau réveil

    Hier j’aimais la soie
    Aujourd’hui le nylon
    Demain une hirondelle au dessus des saisons

    Hier une gentiane
    Aujourd’hui un cyprès
    Demain une pierre de lave que l’on aurait craché

    Hier un ouragan
    Aujourd’hui c’est l’été
    Demain un autre jour et tout repartira

    Comme une cavalcade au dessus des nuages

     

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    Au seul souci de voyager …

     

    Au seul souci de voyager
    Outre une Inde splendide et trouble
    – Ce salut soit le messager
    Du temps, cap que ta poupe double

    Comme sur quelque vergue bas
    Plongeante avec la caravelle
      Écumaittoujours en ébats
    Un oiseau d’annonce nouvelle
    Qui criait monotonement
    Sans que la barre ne varie
    Un inutile gisement
    Nuit, désespoir et pierreries

    Par son chant reflété jusqu’au
    Sourire du pâle Vasco.

     

     

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    Vérité éphémère

     

    Ta créativité est ton essence
    Même si tu ne le sais pas
    Pour ce que tu fais, tes proches te flattent
    Des fois ils te rabaissent, des fois c’est l’indifférence
    Tu comprends, mais tu ne les comprends pas
    Leur objectivité est-elle ternie par amour, amitié, jalousie ?
    Tu te dis que ce n’est pas de leur faute
    Tu as surement raison
    Mais toi, tu cherches la vérité
    Ces sages autour ne t’aident guère
    Et la vérité ne vient pas de toi tout seul
    Pourtant tu as de la chance
    Des autres te regardent aussi
    Et ceux-là tu ne les connais pas

    Jules Delavigne, Conclusions, 2008

     

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