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Bluet aux regards d'améthyste,
Bluet aux yeux de ciel, dis-nous
Ce qui te fait être si triste ?
- J'ai vu ses yeux, j'en suis jaloux.
Et toi, simple églantine rose,
Payse aux lèvres de carmin,
Pourquoi sembles-tu si morose ?
- Je suis jalouse de son teint.
Toi, beau lys, qu'en dis-tu ?
- Que n'ai-je
Le fin velouté, la blancheur, La fraîcheur d'aurore et de neige
De sa diaphane blondeur !
Je comprends votre jalousie,
Ô fleurs, c'est qu'hier, en ces lieux,
Dans sa robe de fantaisie
La Muse a passé sous vos yeux.
Nérée Beauchemin.
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La musique souvent me prend comme une mer !
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile
La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile,
J'escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile ;
Je sens vibrer en moi toutes les passions
D'un vaisseau qui souffre ;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions
Sur l'immense gouffre
Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir
De mon désespoir !
Charles Baudelaire (1821-1867)
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Le bonheur n’est pas une destination à atteindre
Mais une façon de voyager dans les rêves.
Un jour, au détour d’un chemin,
Au croisement d’une route,
Il s’offre à nous …..
Je me sens toujours heureuse, vous savez pourquoi ?
Parce que je n’attends rien de personne…
Les attentes font toujours mal.
La vie est courte …. Aimez votre vie…Soyez heureux…
Gardez le sourire…
Et souvenez-vous : Avant de parler, Écoutez.
Avant d’écrire, Réfléchissez.
Avant de blesser, Considérez l’autre.
Avant de détester, Aimez…
Et Avant de mourir, Vivez
William shakespeare
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On dit que l'amour fait vivre
On dit que c'est notre volonté que l'on veut suivre
On dit que chaque chose à sa raison d'être
On dit qu'à chaque solution, le problème s'achève
On dit tout cela alors moi, j'aimerais rajouter
Que ce qu'il faut, c'est que l'amour puisse continuer
Que même à travers nos barreaux, on puisse s'élever
Car ce qui compte, ce n'est pas le sens de l'amour, mais tout simplement d'aimer...
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Moi, Moi, Moi,
Nous devons nous méfier de nos beaux idéaux,
Qui s’effritent souvent à l’épreuve des faits,
Ils sont fiers dans l’attente et si vite défaits,
Quand chaque vie impose, à tous, ses rodéos.
Pure rime toujours avec faible mémoire,
Qui nous impose alors sa maigre conscience,
Morale du moment n’est pas une science,
Et colère qui sort ne vide pas l’armoire.
Pulsion et névrose en nous s’installeront,
Surtout si notre ego tourne toujours en rond,
Altruisme et bonheur seront la bonne alliance,
Quand réussite en tout ne sera plus avoir.
Y rajouter un dieu n’apporte aucune aisance,
Si nous réalisons qu’être n’est pas se voir
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Adieu
Alphonse de LamartineOui, j’ai quitté ce port tranquille,
Ce port si longtemps appelé,
Où loin des ennuis de la ville,
Dans un loisir doux et facile,
Sans bruit mes jours auraient coulé.
J’ai quitté l’obscure vallée,
Le toit champêtre d’un ami ;
Loin des bocages de Bissy,
Ma muse, à regret exilée,
S’éloigne triste et désolée
Du séjour qu’elle avait choisi.
Nous n’irons plus dans les prairies,
Au premier rayon du matin,
Égarer, d’un pas incertain,
Nos poétiques rêveries.
Nous ne verrons plus le soleil,
Du haut des cimes d’Italie
Précipitant son char vermeil,
Semblable au père de la vie,
Rendre à la nature assoupie
Le premier éclat du réveil.
Nous ne goûterons plus votre ombre,
Vieux pins, l’honneur de ces forêts,
Vous n’entendrez plus nos secrets ;
Sous cette grotte humide et sombre
Nous ne chercherons plus le frais,
Et le soir, au temple rustique,
Quand la cloche mélancolique
Appellera tout le hameau,
Nous n’irons plus, à la prière,
Nous courber sur la simple pierre
Qui couvre un rustique tombeau.
Adieu, vallons; adieu, bocages ;
Lac azuré, rochers sauvages,
Bois touffus, tranquille séjour,
Séjour des heureux et des sages,
Je vous ai quittés sans retour.Déjà ma barque fugitive
Au souffle des zéphyrs trompeurs,
S’éloigne à regret de la rive
Que n’offraient des dieux protecteurs.
J’affronte de nouveaux orages ;
Sans doute à de nouveaux naufrages
Mon frêle esquif est dévoué ,
Et pourtant à la fleur de l’âge,
Sur quels écueils, sur quels rivages
N’ai-je déjà pas échoué ?
Mais d’une plainte téméraire
Pourquoi fatiguer le destin ?
A peine au milieu du chemin,
Faut-il regarder en arrière ?
Mes lèvres à peine ont. goûté
Le calice amer de la vie,
Loin de moi je l’ai rejeté ;
Mais l’arrêt cruel est porté,
Il faut boire jusqu’à la lie !
Lorsque mes pas auront franchi
Les deux tiers de notre carrière,
Sous le poids d’une vie entière
Quand mes cheveux auront blanchi,
Je reviendrai du vieux Bissy
Visiter le toit solitaire
Où le ciel me garde un ami.
Dans quelque retraite profonde,
Sous les arbres par lui plantés,
Nous verrons couler comme l’onde
La fin de nos jours agités.
Là, sans crainte et sans espérance,
Sur notre orageuse existence,
Ramenés par le souvenir,
Jetant nos regards en arrière,
Nous mesurerons la carrière,
Qu’il aura fallu parcourir.Tel un pilote octogénaire,
Du haut d’un rocher solitaire,
Le soir, tranquillement assis,
Laisse au loin égarer sa vue
Et contemple encor l’étendue
Des mers qu’il sillonna jadis.
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Canicule
Il fait chaud, très chaud
Le soleil a sorti ses rayons les plus chauds.
La nature n’est pas heureuse,
Les fleurs sont paresseuses,
Mes fruits aux sont sollicités.
On recherche l’ombre, un coin de fraicheur,
Pour supporter cette chaleur.
L’eau sous toutes ses formes,
Est très demandée
Notre corps a besoin d’être hydraté.
Qu’arrive-t-il à notre terre,
Elle a de plus en plus chaud !
Que pouvons –nous faire ?
Là est toute la question.
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Je t’aime, c’est ma plume qui te l’écrit
Et mon cœur qui te le dit.
Ne ma demande pas pourquoi je t’aime
Car je devrais te dire pourquoi je vis.
Je t'aime, c'est ma peau qui te le dit
Et mon âme qui le ressent.
Ne me demande pas pourquoi je t'aime
Car je devrais te dire pourquoi je vis .
Je t'aime, c'est mes poumons qui te le dit
Et mon souffle qui le ressent.
Ne me demande pas pourquoi je t'aime
Car je devrais te dire pourquoi je vis .
Tu est mon Amour, ma raison de vivre
Je t'aime !
hellonana .
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