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Les larmes
Doucement, elles apparaissent sur le bord de tes cils…
Glissent et s’évanouissent autour de ta paupière…
Elles roulent, perles de nacre, sur ton visage…
Elles libèrent ton cœur…
Elles apaisent ton cœur…
Humble comme une goutte de rose matinale…
Simple comme une goutte de pluie…
Transparente et riche comme un cristal…
Elle apaise, réconforte et rafraichit…
Larme…que d’espoirs tu portes en tes flancs…
Larmes…diamants de tendresse et de détresse…
Tu réconfortes tous ces cœurs torturés…
Leur permets de reprendre une respiration…
D’espérer à demain et à ses tendresses…
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Il pleure dans mon cœur
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville.
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s'écœure.
Quoi ! Nulle trahison ?
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi,
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine.
Paul Verlaine
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A Paris
Quand un amour fleurit Ça fait pendant des semaines
Deux cœurs qui se sourient Tout ça parce qu’ils s’aiment
A Paris Au printemps Sur les toits les girouettes
Tournent et font les coquettes Avec le premier vent
Qui passe indifférent, nonchalant Car le vent Quand il vient à Paris
N’a plus qu’un seul souci C’est d’aller musarder
Dans tous les beaux quartiers
De Paris Le soleil Qui est son vieux copain
Est aussi de la fête Et comme deux collégiens
Ils s’en vont en goguette Dans Paris
Et la main dans la main Ils vous regardant en chemin
Si Paris a changé
Francis Lemarque
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La petite espérance
C’est la petite lumière qui brille au fond du cœur
Et nul au monde ne saurait l’éteindre.
Si ton cœur est brisé, malheureux, éperdu
Si ta vie est triste, monotone et sans saveur.
Si l’angoisse parfois et souvent te saisit.
La petite espérance est là, au fond de ton cœur.
Qui va te permettre de remonter la pente.
Elle est le doux printemps qui surgit après l’hiver.
Elle est ta bonne étoile qui scintille dans le ciel.
Elle est le souffle du vent qui chasse les nuages.
Si tu te crois sans force, sans idée, sans espoir.
Tout au fond d’une impasse, dans le noir d’un tunnel.
Si tu n’as plus le gout à rien, ni même celui de vivre…
la petite espérance est encore là, au fond de ton cœur.
Qui te donnes du courage quand tout semble fini.
Elle est la goutte d’eau pure qui jaillit de la source.
Le bourgeon qui permet à l’arbre de reverdir.
La clarté du jour. La bas, ou bout de la nuit.
Merci d’être toujours là.
Ma petite espérance.
Tout au fond de mon cœur.
Ma merveilleuse lampe magique.
Où je puise tout mes rêves.
Toi qui ne connais que le mot fin.
Je ne connais pas l'auteur de ce texte !
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Ne vous ai-je pas ouvert mon ventre pour répondre à vos besoins ?
Si je disparaissais où pourriez vous planter vos arbres ?
Si je retirais mes eaux que pourriez-vous boire ?
Si je voilais toutes mes beautés, que pourriez-vous voir ?
Quand vous suffoquer, je vous aère.
Je me laisse me labourer et vous me goudronnez.
Je me laisse vendanger et vous me nucléarisez !!!!
La planète est malade.
Son front bouillonne de fièvre
Et laisse fondre sa calotte glacière.
Elle convulse en tremblements de terre…
Elle transpire en inondations
Et vomit en tsunamis.
Elle fait des éruptions violentes,
Mais ces boutons à elle sont des volcans.
Elle tousse et crache des eaux putrides,
Sa respiration est chaotique,
Elle s’essouffle en rafales et en tornades.
Elle n’a que ses yeux pour pleurer,
Et ses larmes coulent dans les tempêtes.
La planète est malade,
Elle a chopé un sacré virus : l’humanité.
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J’ai suivi tes pas dans le jardin
Qu’embaume l’odeur exquise du jasmin,
A travers les allées jusqu’à l’étang,
Où l’ombre des arbres s’étend.
Accueillante, elle invite au repos
Bercé par le doux clapotis de l’eau.
Dans le bassin, des cygnes élégants
Glissent sur l’onde, indifférents
Laissant dans leurs sillages
Les remous de leur passage.
Des grenouillent se prélassent
Sur leurs nénuphars et coassent.
Au bord de l’eau, les saules penchés
Et toutes chevelures déliées
Cherchent leur reflet.
Là assise à tes côtés,
Sous les branches du saule,
Doucement, j’ai posé ma tête sur ton épaule.
Fatinou
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Âmes, modes
Tu ne serais pas une femme, si tu ne savais pas si bien te faire et te refaire une âme
Une âme neuve avec un rien.
A ce jeu ta science est telle que, chaque fois que je te vois tu fais semblant d’être nouvelle, et j’y suis pris toutes les fois
Paul Géraldy
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La poudre d’escampette
Et si vous essayiez la poudre d’escampette
Pour fuir ces souvenirs qui vous prennent la tête ?
Pour les annihiler, peut-être les couvrir
D’une chape d’oubli ? Oh, les anéantir
Définitivement, et ne plus ressasser
Les blessures d’antan ; ne plus du tout penser
A ceux qui vous ont nui, et laver sa mémoire
De ce qui l’a meurtrie et pollue votre histoire…
Il faudrait effacer par un grand coup d’éponge
Ces cendres déposées qui ne sont plus qu’un songe,
Mais dont le lourd fardeau est d’un poids inouï !
Une éponge magique ? Ou bien un bistouri
Pour extirper le mal fiché dans votre cœur,
Pour en déraciner toute ancienne rancœur ?
Les jours ont beau passer, la mémoire est terrible,
Qui rameute sans fin des souvenirs pénibles…
Devenir amnésique ? Ou gommer en partie
Ce qui, même éprouvant, fait partie de la vie ?
Quel magnifique rêve ! Il faudrait oublier,
Mais c’est trop demander : l’on est bien trop lié
A ces faits d’un passé rude et endolori
Et l’on doit vivre avec.
Parfois même on en rit
Tant ils sont excessifs…
La poudre d’escampette ?
Impossible, mon cher, de fuir hors de sa tête…
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